Full text of "La survivance (1956-10-17)"

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Dimanche,

Bernier hommage rendu à la dépouille

mortelle de M. G.-Albert Thibault,
er l’église Saint-Joachim.

Le défunt était père du Recteur du Collège
Saint-Jean. — Une foule très nombreuse
et recueillie assiste à ses funérailles.

Samedi dernier, À 9h, en l'église Monsieur Albert
Saint-Joachim, Ve RP. Fernand Thi de 7]
bault. ouini. rectenr du colléce Saint-
Jean. avait La triste consolation de
présider aux Funérailles de son vénéré
père, M. C.-Albert Thibault, décédé
subitement le mercredi précédent, L'of-
ficiant était accompagné, comme dia-
cre et sous-diacre des RR. PP. Guy
Michaud, oani. provincial et Gérard
Labonte euré, qui avait fait
la Livée du corps. Durant le Service,
les RR. PP. Alphonse Gaudet, oumi.,
chapelain de l'Hôpital Miséricorde et
Joan Patoine. oani, directeur de "La

Thibault
étant né à Montréal, en
1885, 1 fit ses études an Collège Notre
Dame de la Côte-des-Neigess c'est Fi
qu'il connut intimement le bon frère
André. a tmoment où il fonduit FOra-
toire du Mont-Royal Il en
toute si vie one

était axé
ans,

CONSCTVA
grande admiration
pour Je frère André et une profonde
dévotion à l'égard de Saint Joseph,

EH vint s'établir à Edmonton en 1907
et deux ans plus tard, il entrait an
service du

OL,

Gouvernement provincial.
Durant les 30 dernicres années de sa
vie active il occupa le poste important
Survivance célébrérent Je Saint Sacri- de Secrétaire de la
fice de Utiles

Son Eacellence Mur Anthony Hfordon. en 1059. |
Eu 1915, M. Thibault épousait, en
ton tint à manifester sa sympathie en 15 Cathédrale de Saint-Bonilace. Me

De cette union sont

Commission des
la Messe aux autels Tatérannx. Publiques, Il prit sa retraite

eani, arche cque condjutenur d'Edmon-

rendant nue visite personnel 2 ie Gabrielle Lavoie.

mille éronée et en président PAR OS Gin enfants qui ni survient, Ce
remarques écalenent a

soute. L'un

ente de RP Fer Thibaul oui,

Lie a. ETS sig 4 2 k

presence plus de 25 prétres tit et Nbesdenmes Be LA Hancock iFrancor-

séculiers an relgtens OBRii Pehoe LS DOS Green nelle LE. Robs.
M # Fe 1 Cure .. , D ! ce = F ;

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presinch. Vail. sou eranud jaiosnent et son dé

ve Âlbertaine.

Officiers de la Relè

Lors du grand Congrès de la Relève Albertaine qui s'est tenu au Collège
Saint-Jean, les 5, 6 et 7 octobre dernier, l’on élisait les Officiers qui doivent
présider aux destinées de ce mouvement de jeunes. Ces photographies nous
montrent successivement, de haut en bas : le Comité provincial, composé de
Jacques Johnson, P. Belley, L. Rousseau, C. Poitras et J. Gouthier: le Comité
régional d'Edmonton, composé de Maurice Olsen, Henri Breault, Claire
Poirier ct G. Simonin; le Comité régional de Saint-Paul, composé de P.
Boisvert, L. Leroux et J. Côté; le Comité régional de Falher, composé de
M. Emard, N. Fontaine et M. Forestier, L'on trouvera en page 6, un

reportage de ce Congrès.

A
M. G.-Albert Thibault

vouement, tent à sa fionillke qu'anx

DENVreS nationales.
fut l'un des fondateurs de Er Caisse
Populaire St-Jouchün et pendant plus
de 20 aus il fut secrétairetrésorier dn
Conseil

paroissiales et

L'Association
FAlberta de

compta toujours parmi ses pins ardents
l i

LaVeérendrve.
Canadienne-française de

sapportenrs. Son déverrement pour Jes

causes qui ni étaient éhères savait
d'égul que son désir de demeurer dans
Fondue. Rien de curprenant dés Jorx

qu'il Huit curitiit ft des acts 1 D «ul

noratents tant eu ous varrinatiiotes
pie che ses crsieitogets. Nu nt
abat cer vite aues open tete de for

Paie fa onu
Banudt de be vourlenr V

ester Less
l

Sion de se plus profit

Fu Sarsisast

Dee
CES EEE

Paraies de La
reiñe-mêre

Rappelées aux
francophobes

Ottawa. — L'Association de Ha jen
uesse franco-ontarienne à répondu à
li protestation de li section d'Ottawa
de a
of Canada contre l'usane du Français
hors de
citant des paroles de la
Elizabeth.
Dans une

Protestant Women's Federation

la province de Québec en
reine-mièêre
résolution adoptée, en
fin de semaine, au cours d'un congrès.
cette association rappelle à emix qi
s'opposent à l'usage du français par-
tout at Canada les paroles prononcées
en français à Ottawa, le 15 novembre
1954. par la reincamère qui déclara:
Elle (a reine Elizubeth} se réjouit tout
autant que moi de constater que la
douce huge de France est un enri-
chissement de Li calture an Canada et
de fait dans le Commonwealth tout en-
ter”,

Dans cette méme résolution, PAsso-
cation de la jemnesse franco-ontarienne
regrette que des préjugés aient été
Funité ca

soulevés à l'encontre de

nadienne.

La semaine dernière, la section d'Ot
tua de la Protestunt Women's Federa-
tion of Canada à protesté dans une let-
tre auprés de la commission de contrô-
le d'Ottawa contre le projet de plaques
bilingues de rue el prétendu que Tusa-
ve du français est légal et constitue

une violation de la constitution”.

Organe officiel des Associations françaises

VOLUME XXVII

le 11 novembre: Journée de l'A.C.F.A. en Alberta

Ur VIV(

d'Alberta et de Colombie.

( A.C.F.A. — F.C.F.C.)

EDMONTON, ALBERTA —

Alercredi le 17 octobre 1956

Pressant appel en faveur des Missions

Principes qui
justifient l'impôt

Signalés par le Pape

Cite du Vatican, (CCC — TAnenn
doute ne subsiste sur le devoir de cha
eue Citoyen de supporter ne part des
dépenses publiques". 0 déclaré Te Page
dus un discours qu'il 4 prenonce en
recevant à Castelgandelfo Les nenbes
de Passociation faternationde du droit

Lire der et fiscal remis à Rome,

PAbars a cmeronisi de SE Por, FIRE.
eee ot on dant que orne here
Léo ot ce ALRTIRNENUE di Jobs

eus ds etasens, a Pets de mi
A dutieei que che chars
peu sites et prepetiones a bes
pesant Détenprat ne ent one

ais devenir pour es envers TA DE

an nosen counode de combler Le dé.

dit poroqué par ur acassistration
iuprévosante, de tacorier une itnbus-
trie ot une branche de commiree int
dépens d'une andre éraleinent utile.
L'Etat s'interdira tont taspilhure des
deniers publies. i préviendra des abus
et des injustices de la part de ses fonc.
tionnaires, cusi que Ba fraude de li
piut de

frappés”.

ceux qui sont lésitinement

Pie AH

cessité d'une mise an point soignense”

a insisté ensuite sur ba né

de la législation encore snaée, actil
dit, d'un empirisme disentableT et 4
ajouté: “En outre, il est capital que
les principes moraux justifiant impot
apparaissent clairement tant aus gou-
vernements qu'aux adininisirés el soient
effectivement appliqués. Que l'en pour-
suive avec des critère, toujours plus
sensibles ct plus adéquats adaptation
de l'impôt aux possihiités réelles de
chacun. La fiscalité ne sera plus, alors,
ressentie comme une charge toujours

excessive et plus on moins arbitraire.”

mais elle représentera. duns un Etat
inieus organisé et plus apte à proenrer
le fonctionnement harmonieux des dit-
férentes activités de la société, un ts
pect humble peut-être et fort matériel.
mais indispensable de Hi solidurité ci-
vique el de l'apport de chacui au bien
de tous. La sagesse des convermaunts
et l'efficacité d'une administration dé-
voude et intogre doit démontrer à léxi
demce que Je sacrifice hnposé corres-
service révl

pand 4 un et porte ses

fruits”.

ee ————————————

Texte de la causerie prononcée au
banquet de clôture du XIe Congres
de la Fédération C.-F. de la Colombie.

Par M. François Fleury, chargé de cours de
francais à l'UBC et invité d'honneur de la FCFC

Mes Révérends Pères,
Mesdames, Messieurs.

Ce n'est jamais sans émotion qu'un
Français parle à des Canadiens fran-
qais: qu'il retrouve, loin de sa patrie,
des prôtres, des hommes et des femmes,
qui parlent sa langue, qui portent des
noms qu'il connait, ét qui, descendant
de nos vieilles fiunilles, ont su conser-
ver, sur un continent nouveau, les ver-
tus et les traditions auxquelles la Fran-
ce doit son ancienne ‘grandeur. Cette
émotion est naturellement plus vive
encore, lorsque celui qui à l'honneur
de s'adresser à vous, n’oubliant pas
que la France est la fille aînée de
l'Eglise partage votre foi catholique:
lorsqu'il est Normand, et vient ainsi,
comme tant d'entre vous, dé ces pro-
vinces de l'Ouest dont les fils ont peu-
plé le Canada; quand, enfin, il vous
trouve, non pas sur les bords du Saint-
Laurent, sur Île loiulain
de l'océan Pacifique, où grâce à vous,
fleurit malgré la distance une civilisa-
tion française.

Cette civilisation a pour éléments
essentiels la religion et la langue. La
France de Saint Louis ct de Jeanne
d'Arc est la France éternelle, et les
Canadiens français l'ont jamais oublié;
conduits, éclairés par un éminent cler-
gé, gardien de la doctrine et défenseur
de la morale, ils savent que les cités
de la terre passeront, tandis que de-
meurera toujours la cité de Dicu.

Quant à notre langue française, que
pourrais-je en dire à ceux qui ont eu
la sagesse, et souvent le courage, de Ja
conserver et si bien? “L'âme d’un peu-
ple”, disait Gocthe, “vit dons sa lan-

mais rivage

la
N.D.L.R. — Le compte-rendu de
ce XLe Congrès annuel de la Fé-
dération canadienne-française de
la Colombie étant parvenu
trop tard, nous nous ferons un
plaisir de Île publier la semaine
prochaine.

nous

oo à

gue”; un peuple ne saurait oublier sa

Jangne sans perdre quelque chose de

son âme,

Mais comment votre civilisation fran-
çaise et catholique pourrait-clle survi-
vre, sans les admirables écoles de vos
paroisses? La paroisse est le groupe
élémentaire, et au sein de ce groupe
l'école continue naturellement et né-
cessairement l'ocuvre de la famille, Ce-
la est clair, et plus clair encore ici, en
Colombie Cana-
diens français sont pour ainsi dire iso-
lés parmi les Canadiens de langue an-
glaise, dont le religion est souvent pro-
testante, Si vos enfants, après la bien-
faisante influence de la famille, subis-
saient, dans des écoles autres que Îles
vôtres, une influence différente, qu'ar-
riverait-il? On le devine sans peine, et
l'on pourrait tout craindre. N'oublions
pas que l'enfant, très sensible aux in-
fluences, subit -parfois plus volontiers
celle de l'école que celle du foyer; pro-
fesseurs, enseignement, camarades, ct
toute l'atmosphère d'un établissement
d'éducation, ont donc une importance
considérable. Vous, parents éclairés, qui
désirez, qui voulez que vos fils et vos
filles demeurent-des Canadiens français
et catholiques, vous avez, non sans

(suite à la page 8)

Britannique, où les

À Gravelbourg

Dimanche dernier avait lieu à Gravel-
bourg
transmetteur permettant au poste CFRG
d'irradier à 5000 watts, au lieu de 250,

linauguration d'un nouveau

connne il le faisait jusqu'à maintenant.
Me André Déchène, président général
de FACFA ÿ représenta Radio-Edmon-
ton Ltée et M. Bernardin Gagnon, le
poste CHEFA, = Mile Marguerite Piché,
d'Edmonton, invitée et
vocales au

était l'artiste

exécuta plusieurs pièces

programme inaugural,

VISITE AU JAPON
D'HAILE SELASSIE

Tokyo. — L'empereur d'Ethiopie
Haïlé Japon Le
19 novembre pour une visite officielle
de six jours, annonce le journal “asahi”.

Le journal précise que pour Ki pre-

Sélassié, arrivera au

mière fois depuis a guerre l'empereur
Eirohitoe se rendra lii-mème à l'aéro-
port pour y aceueillir son hôte.

catholique
des Anciens de
l'Université
de l'Alberta
vous invite à entendre
la Baronne de HUECK

qui donnera

L'Association
|

une causerie

au Théâtre
PARAMOUNT

le dimanche,
98 octobre,
à 9h. pm.

LE CONGRES DES
INFIRMIERES CATHOLIQUES

Québec. CCC) — Son Exec.
Lionel

Archevéché d'Edmonton
10044 -113e rue
Edmonton, Alberta.

ce ÎL4 octobre 1956.
Réverend et cher Pere:

Dimanche prochain est le dimanche des Missions.
Ca jour a été choisi officiofeiment par l'Eglise comme un jour
de prières et d'iunnones en faveur des Missions Etrangéres.
Le Pape Pie NI surnouuné de Pape des Missions, fut le
premier a donner ce titre spécial at troie dinanche
d'octobre. Soi intention étuit de canaliser La générosité des
Catholiques pour les besoins des missions lointaines toujours
erandissantes de FEulise.

En carnet de Dinanche
1956
juni Fait totuectit SEE le. pti “ de l'uniret D ail CU frcres

tediteetpe ui Cire

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Vois desneudons les forier Vos pertsrel

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a appel he Notre Some ler el d'eunciuner bintes les
Japonais fnde-Chinois. Africuine.
etraners is ont fait de cran
gui leur était chers is ont adopté
ordinaire moins confortable que
ent dont is auraient jen dans leur pays natal ii ont appris
nue nouvelle langue el acquis de nouvelles coutumes Ts
Sont allés dans leur pars d'adoplion avec nr sent désira

Savoir. que Notre Divin Sanvenr puisse se servir d'en pour
apporter à d'autres nes les bienfaits du saut

patins shit Vernis

Pilinunins Dans de,
id

Sacrifice de

Pair
Fine
laisser tout ce

{
nu genre he die qui est d

Avec votre attention fixée sur les missionnaires du
monde entier. nous désirons vous parler des besoins des
missions.

In:

vocations et Jes
attention.

a trois principaux besoins :

la pricre, Îles
aumônes, Cette gradation

mérite notre

La pricre est le plus grand besoin. Quand on se
rappelle que Je travail de FEdlise est surnaturel il est aisé
de comprendre a primauté de a prière. Les âmes sont
gagnées à Dien par l'acceptation et la coopération à la grâce.
Bien qu'il soit vrai que la grice est un don gratuit de Dicu
il est aussi vrai que suivant le plan de Dicu pour notre salnt,
cette grace est donnée en bien des cas en réponse à l'activité
surnaturelle de Ses enfants. Plus nous sommes près de notre
Pere Céleste et plus nons nous intéressons à ce qui est
réellement son ocuvre plus notre intercession en faveur des
atres sera efficace. Cette intercession ne doit pas seulement
embrasser Les païens et les chrétiens non-catholiques pour
qui pos missionnaires se dépensent: elle devrait inclure les
Hissionnaires enx-mémes.

Le besoin de vocation dans les missions étranvères
est pressant à lextréme. Un pays comme la Hollande avec
seulement la moitié de notre population catholique, supporte
ant deli de cinq mille prétres et religieux en pays étrangers:
l'rlande anssi est bien représentée dans Jes missions étrange-
res avec un personnel dau del de trois mille: pendant que
les catholiques de Ta Snisse ont un missionnaire à l'étranser
pour chaque treize cents catholiques au pays. Le Canada ‘est
bien en vricre de ces petits pass et nos représentants dans
le chunp des missions étrangères se noimbrent dans les centai-
nes, Cependant cest un commencement et nul doute que Ja
jounesse catholique de notre pays se montrera aussi généreuse
que les jeunes hommes et femmes des pays plus vieux. Il y a
déja quelques missionnaires Canadiens à l'étranger qui sont
partis de ect Archidiocese ét qui s'acquittent de leur che
avec succes. Nous espérons et nous prions qu'une abondance
de vocations nous sera donnée afin d'augmenter Je nombre
des nôtres duns les Missions Etrangtres,

Plusieurs qui auraient pu s'enrôler dans les rangs
des missionnaires de l'Eglise ont dû à cause de circonstances
diverses, abandonner leur rève. Cependant il est encore un
noven par lequel tous peuvent participer dans cet apostolat
glorieux. Dimanche prochain vous aurez l'occasion de contri-
buer à une quète spéciale pour la Propagation de da Foi. Nous
espérons que tous donneront généreusement. Il est sûrement
facile pour chaque salarié de donner le minimum d’un dollar.
Plusieurs parmi vous voudront probablement devenir membres
spéciaux; afin de pouvoir enrôler neuf autres personnes, les-
quelles jouiront des richesses spirituelles de l'Association.
Ceux que le Christ a particulièrement bénis des richesses de
ce monde devraient exprimer leur gratitude en devenant
membres perpétuels de cette Association Universelle fondée
pi le Pape pour la propagation du Royaume de Dieu sur
a terre.

Cette lettre sera Tue à toutes les messes. dimanche
le 14 octobre.
Priant Dicu de vous bénir, je demeure.

Sincérement vôtre en N.S.

+ Mgr H. MacDonald,

Archevèque d'Edmonton.

+ Mgr A. Jordan, om.

Archevèque Coadjuteur d'Edmoñton.

CONGRES CATECHETIQUE
INTERAMERICAIN
Mur À BUFFALO
Audet, auxiliuire à Québec,

No 47

était le conférencier d’honneur à la
séance d'ouverture du 1le congrès an-
nuel de l'Association des Infirmières
catholiques du Canada. L’A.ILC.C., fon-
déc en 1936, est affiliée au Comité
international catholique des Infirmiè-
res ct Assistantes Medico-Sociales (C.f.
C.LA.M.S.) depuis 1937. Elle compte
5.000 membres repartis dans 16 diocè-

ses de Ia prevince de Québec et 2 de
l'Ontario.

Buffalo. (CCC) — Sous la présiden-
ce de Son Exec. Mur Lucey, archevêque
de San Antonio, le 10e congrès catéché-
lique interamérienin, auquel participent
nv 15,000 prêtres et religieux, se
tient à Buffalo, New-York. Le Saint-
Siège est représenté à ce congrès par
Mur Francesco Roberti, Secrétaire de

la Congrégation du Concile, de Rome.

Fage Z

oo mm RE RE . g

La Survivance

Hebaomadaire publié tous les mercredis à 10010 - 108e rue.
- Edmonton, Alberta.
Fondé 1e °16 novembre 1928.
Journal indépendant en politique et entièrement
consàcré à la cause réligieuse et natlonale.

Rédacteur en chef: Jean Patolne, omi.

PRIX DE L'ABONNEMENT :
£rovinces de l'Ouest: 82.50 par an: Québec: 83.00 par an;
&tati-Unis et Europe: $#3.50 rar an. |

Urgane officiel des Associations françaises
d’Alberta et de Colombie.

autorisé comme envoi postal de ia deuxième classe.
Ministère des Postes. Ottawa.

MERCREDI 17 OCTOBRE 1956

Journée Missionnaire
du 21 octobre

Au retour de la date chère à tout chrétien,
date qui mobilise toutes les forces catholiques
pour donner une démonstration de foi et de
Charité à ceux qui annoncent l'Evangile, il est
très réconfortant de relever la continuité de
Taction apostolique de l'Eglise qui poursuit son
chemin et porte à des populations toujours plus
nombreuses Je Message de vérité et d'amour
jailli du coeur du Christ. La vigilante sollicitude
du Souverain Pontife, aidé par le’ Ministère de
Ja Sacrée Congrégation de la Propagation, par
le travail intense des Oeuvres Missionnaires
Pontificales — Propagation de la Foi, St-Pierre
Apôtre pour le Clergé Indigène et Ste-Enfance
— et par l’Union Missionnaire du Clergé, atteint

toutes les régions du monde missionnaire. Elle |

érige la Hiérarchie, constitue de nouveaux dio-
cèses, élève aux honneurs et aux charges de
YEpiscopat les prêtres Indigènes, construit de
nouveaux Séminaires et agrandit les autres, aug-
mente les vocations, multiplie les Ouvriers de
l'Evangile et accroît Je nombre des nouveanx
chrétiens.

Les rapports qui parviennent à la Sacrée Con-
grégation “de Propaganda Fide” rassemblent
une documentation précieuse sur l’incessante
activité apostolique de TEglise.

Toutefois, il existe également en terre de
Mission des chrétientés persécutées; mais, dans
les dures épreuves qui affligent, en certaines
régions, l'Eglise de Dieu, c’est un motif de ré-
confort que la continuelle vérification de Ja
promesse divine: “Les portes de l'enfer ne pré-
vaudront pas...” À une telle promesse est dûe
d'héroïque résistance de l'Episcopat chinois, du
Clergé indigène et des fidèles qui résistent à
toute violence, à toute manoeuvre trompeuse,
à toute tentative ‘de les détacher de l'unité de
l'église, de l'obéissance au Vicaire du Christ.
De semblables spectacles de foi et de discipline,
nous sont offerts par d’autres régions du monde
sans paix et sans liberté, comme par exemple la
Corée et le Vietnam du Nord, oppressés par la
tyrannie des ennemis de Dieu.

Une telle fermeté de foi, de discipline et de
vie chrétienne héroïque est dûe, sans nul doute,
à l'assistance divine implorée par les prières des
fidèles du monde.entier. |

Comme elle est réconfortante cette croisade
de prières et comme ïil est consolant de voir
d'année en année augmenter la générosité des
chrétiens pour soutenir les oeuvres de l'Eglise.
De l'Orient à l'Occident, il n’est pas un pays qui
se montre insensible à l'urgence de la coopéra-
tion missionnaire et qui noïganise avec une
diligence toujours croissante les Oeuvres Mis-
sionnaires Pontificales qui sont celles du Sou-
verain Pontife dui-mème.

Ces oeuvres lui permettent en effet de faire
parvenir partout les secours nécessaires pour une
assistance religieuse toujours plus efficace et
pour l'expansion de l'Eglise, cela grâce au dé-
veloppement des Instituts Missionnaires, des
Universités, des Ecoles de tous ordres et degrés,
des Oeuvres Sociales et des puissants moyens
d’apostolat moderne que sont la radio, le ciné-
ma ct la télévision.

Encouragés par tant de ferveur et en rendant
témoignage aux travaux missionnaires dans les-
quels-se sont engagés tous les catholiques, nous
redisons à l'approche de la journée missionnaire

La Bible vous parle

Peut-on marcher sur des charbons ardents
sans se brüler les pieds ? Tel celui qui court.
après la femme de son prochain. (Prov 6,
28, 29) (Texte choisi par la Société catholi-
que dé la Bible). :

mondiale du. 21 octobre 1956, l'appel de Jésus:
“Il y a d’autres âmes qui ne sont pas encore avec
moi, mais elles aussi doivent venir à moi, afin
qu'il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu'un
seul Pasteur”.

Que cet appel fassé naître en tout coeur chré-
tien un renouveau de ferveur, afin que, à cet
accroissement de prières pour l'avènement du
règne du Christ, s'ajoute aussi une plus large
manifestation de charité en faveur des oeuvres
missionnaires. Qu'il n’y ait pas de coeur indiffé-
rent, froid et absent en cette preuve de catholici-
té qui doit témoigner au monde entier combien
vives et agissantes doivent être la foi, la charité
et Ja justice en tous ceux qui s’honorent du nom
de chrétien.

Pierre, cardinal Sigismondi

Du vent, et pas bien méchant

On aurait tort de prendre au tragique la récen-
te sortie de la Ligue des femmes protestantes
contre le français à Ottawa. Cette explosion de
fanatisme mourra d’elle-même, faute de terrain
propice pour se propager. Nous continuerons à
parler français et nos affiches de circulation
resteront bilingues. Les seules victimes de l’a-
venture seront celles-là mêmes qui l'auront amor-
cée. Les prophétesses de la gallophobie en seront
pour leurs frais. Que diable ! les Canadiens sont
plus sérieux que ces dames ne le croient.

Les citoyens de langue française d'Ottawa
savent exactement où en sont leurs droits lé-
gaux. Et c’est précisément pour cette raison qu'ils
ne s'embarrassent pas outre-mesure d'y trouver
des arguments en faveur du français. Ils ont
d'autres titres, et combien plus forts, pour sou-
tenir leurs réclamations et implanter le français
dans la vie officielle de la cité.

Les Canadiens français de la Capitale ont pour
eux le droit de tout‘homme de parler sa langue
et de toute collectivité de se faire entendre dans
son idiome. Ils ont pour eux le droit de se con-
sidérer comme chez eux partout où ils se trou-
vent dans leur propre pays. Is ont pour eux le
simple bon sens: celui-ci commande que, dans
une communauté bilingue des deux lan-
gues parlées par la population soient d'usa-
ge courant. Qu'une seule d’entre elles ait un
statut officiel n'empèche pas l'utilisation de
d'autre et n’entache pas celle-ci d’illégalité. Les
nôtres se placent donc sur le terrain pratique et
sur celui de la commodité. Ils fondent aussi leurs
prétentions sur quelque chose dont ori ne vien-
dra jamais à bout: leur fierté nationale. Ils n’en-
tendent pas être dans leur patrie, des citoyens
de seconde zone. Et leur contribution au progrès
d'Ottawa leur ‘commande de porter le front
haut.

Donc, nos affiches de circulation resteront bi-
lingues. Cela ne fait aucun doute. Car, même
si le conseil de ville était tenté de rescinder son
règlement, les Canadiens français invoqueraient
alors un autre argument, qu'ils réservent pour
les grandes circonstances et quand il faut parler

-fort: l'argument du nombre. Les candidats aux

fonctions municipales savent ce que noùs valons
sur le plan électoral. Nous sommes sûr d’ailleurs
qu'aucun d’eux n’a la moindre intention de.pré-
ter l'oreille aux cris énervés de la Ligue des fem-
mes protestantes. Nos échevins anglophones sont
au-dessus de pareïlles sottises. Mais la crainte
des électeurs reste toujours le commencement
de la sagesse, mème quand'on s'entend le mieux
du monde. | :

Que restera-t-il de la sortie de ces dames de
la Ligue? Du vent, et pas bien méchant. Et que
devons-nous faire pour le moment? Se contenter
de sourire: ça fait vraiment trop pitié.

Clément Brown
{Le Droit)

L'AdC dénonce
le spectacle de |
“rock ‘n° roll”

Le président général
suggère l'interdiction
de ces manifestations.

Montréal. — L'Association de la jeu-’

nesse canadienne-française (A.J.C.), par
la voix de son président général M.
Jacques Lévesque, prend à son tour

position en marge du déferlement du,

“rock ‘n’ roll” et formule plusieurs
suægestions susceptibles d'en enrayer
Ja vague montante.

Ayant constaté par les comptes-ren-
dus des journaux la violence du “show”
du dimanche 80 septembre dernier, M.
Lévesque en déduit que “ceux qui
s'intéressent, de près ou de loin, aux
mouvements de jeunesse, ressentent u-
ne amère déception, sinon du dégoût,
en face de semblables spectacles”.

“Quand nous avons conscience de
travailler pour une cause noble et bel-
le”, poursuivit-il, “et que nous savons
que nos principales difficultés en ma-
tière d'organisation et de pensée pro-
viennent du désintéressement des jeu-
nes pour les choses sérieuses, et que
nous «constatons les succès matériels
remportés par les organisateuss de ces
spectacles, il y a matière à découra-
gement”.

Il ajoute: “Ce ne sont sûrement pas
ceux-là qui ont assisté aux représenta-
tions de “rock ‘n’ roll” dernièrement
qui s'intéressent le plus activement à
solutionner nos problèmes nationaux,
sociologiques. Ce ne sera certainement
pas eux qui vont conserver les valeurs,
les droits et les traditions de notre

{

ront les premiers à abdiquer devant les
moindres difficultés”.
Quelques suggestions

A la suite de la manifestation de
dimanche dernier, et aussi à cause de
l'ampleur que prend le “rock ‘n’ roll”,
l'AJC a convenu de formuler les quel-
ques suggestions suivantes:

Que les autorités concernés, ne per-
mettent plus de manifestations sem-
blables.

Que toutes les associations (de pa-
rent surtout) qui s'intéressent aux
questions nationales, sociales et reli-
gieuses, encouragent leurs membres à
combattre le “Rock ‘n° roll”.

Que les jeunes en général, aient plus
de respect pour le jour du Seigneur,
et pour notre hymne national.

Qu'on favorise de toutes parts, l’é-
closion de centres de loisirs, salle de
centres de loisirs, salle de concerts, de
culture, etc., permettant des organisa-

‘tions diverses, pour que les jeunes puis-

sent employer leurs loisirs à bon es-
cient.

Qu'on encourage financièrement tou-
tes les associations qui s'occupent de
jeunes.

Que nos principaux médiums de pu-
blicité, presse, radio, télévision, ins-
truisent la population des dangers que
présentent le “Rock ‘n°’ roll”.

LES INSTITUTIONS
CATHOLIQUES DU MONDE
Bruxelles. (CCC) — L'Eglise catho-
lique, à travers le monde, compte
82,581 écoles de garçons et 58,811 éco-
les de filles; le nombre des élèves en
atteint, pour la première catégorie,
plus de 9 millions et demi, et, pour la
seconde près de 7 millions. C’est ce
que signale un-dossier des Informations
catholiques internationales. L'Eglise
compte 80,649 institutions de bienfai-
sance, dans l’univers; elle y est au ser-

groupe ethnique. Au contraire, ils se- vice de près de 10 millions d’assistés.

Pour la fête de
Notre-Dame des Ecoles
le 20 octobre prochain

Montréal. (CCC) — Afin d'aider les
professeurs et les étudiants à célébrer
la fête de Notre-Dame avec la ferveur
et l'éclat que requièrent les deux grands
événements religieux dominant l’année
1956: le quatre-vingtième anniversaire
du Saint-Père et le troisième cente-
naire du Fosaire au Canada, le centre
de l'Oeuvre de Notre-Dame des Ecoles
offre un dépliant dont la teneur fut lar-
gement approuvée par les plus hautes
autorités ecclésiastiques. Ces pages con-
tiennent le programme de la neuvaine
et celui de la fête, la méditation inédite
des mystères du Rosaire en rapport a-
veu la vie de l'étudiant, un appel à
toutes les écoles pour une journée pa-
pale mensuelle. Ajoutons ce que ne
mentionne par le feuillet: Ja célébration
du saint sacrifice de la messe durant
les vingt-quatre heures de la fête de
Notre-Dame des” Ecoles, le vingt .oc-
tobre, par des prêtres de différents
points du globe. Une médaille en ver-
meil, fabriquée par les meilleurs ar-
tistes d'Italie, concrétisera l'hommage
de la jeunesse étudiante canadienne au
Saint-Père.

TOURNEES PASTORALES
ACCOMPLIES PAR AVION -

Montréal. (CCC) — Son Exc. Mgr
HenriBeleau vient de terminer la visite
des 13 missions de son wicariat, par-
courant ainsi 8,400 milles. Grâce à
l'avion, c’est la première fois que Son
Excellence peut visiter toutes ses mis-
sions dans la même. saison. Son Exec.
Mgr Lionel Schéffer vient également
de terminer une randonnée pastorale
de quelque 3,000 milles dans l’'Ungava,
où il a visité ses missions esquimaudes.

LA SURVIVANCE

L'Action Rurale reçoit son mandat
d'Action Catholique au diocèse de St-Paul

Aïilocution de Son Exc. Mgr P. Lussier,
à l’occasion du Congrès de Thérien

N.D.L.R.—S. Exc. Mgr P. Lussier a
-prononcé une importante allocution, au
Congrès de Thérien, devant les quel-
que deux cents membres de l'Action
Rurale réunis. Il a reconnu à cette
occasion, l’Action Rurale, comme mou-
vement d'Action Catholique. Evéne-
ment de haute portée, dont Monsei-
gneur a dégagé la ‘signification, dans
le texte suivant que nous publions en
entier.

Monsieur le Président,

Messieurs les aumôniers diocésains,
Monsieur le’euré de Thérien,
Messieurs les curés,
Révérendes Soeurs, 7
Mes bien chers amis de l'Action Rurale.

Nous trouvons dans l'Evangile, ces
paroles du Divin Maître: “Le soir
venu, vous dites : Il fera beau demain,
car le ciel est tout rouge”. (Matt. 16,2).

Après avoir observé les diverses pha-
ses de ce congrès; après avoir écouté
Jes discussions, les rapports, les allo-
cutions, les chants; après avoir compris,
saisi les sentiments qui vous animent,
je puis dire: lhorizon apostolique
de notre diocèse est rouge, il fera
beau demain.

MOTIFS D'’ESPERANCE :

Quels sont donc ces signes d'espoir,
ces promesses qui s’allument à l'hori-
zon ?

1) Ministère des prêtres; oeuvre des
communautés religieuses.

La présence de nos églises, qui se
multiplient, en multipliant la présence
si bienfaisante de Jésus notre Dieu
Sauveur parmi nous;

Une meilleure assiduité de nos ca-
tholiques à la Sainte Messe et à la
communion; le bon usage qu’ils ont
fait du privilège de la messe du soir;
le dévouement sacerdotal et apostoli-
que de nos prêtres; les oeuvres si belles
et si fécondes de mos communautés
religieuses; voilà déjà de nombreux et
solides motifs d’espoirs.

Par l'oeuvre commune de nos prêtres,
de nos religieux et religieuses, le
Royaume de Dieu, qui est un royaume
de paix et de sainteté, s'établit de
plus en plus dans les âmes; et par
les mérites du Sang Rédempteur, les
portes du Ciel sont: ouvertes à un plus
grand nombre d’élus.

2) Les activités apostoliques de l'en-
fance et de la jeunesse :

Mais ces promesses d'espérance fu-
rent atlumées à l'horizon avant aujour-
d’hui. Quelles sont donc les promesses
nouvelles qui viennent dorer le ciel
présentement ?

Ce sont les promesses de collabora-
tion et de secours que l'Eglise reçoit

‘de ses fidèles laïques de tout äge:

enfants, jeunes gens, adultes.

a) Oh! comme il est beau et révon-
fortant le spectacle de nos petits enfants
des premiers grades scolaires, qui s'en-
rôlent nombreux dans les rangs de la
Croisade Eucharistique. Animés d’une
splendide ardeur, emportés par l'Es-
prit-Saint lui-même, ces enfants aux
dmes pures, aux Coeurs généreux, font
resplendir autour d'eux la foi simple
et forte qui les anime, et commencent
dès lors, d’une façon très réelle et ef-
ficace, leurs conquêtes apostoliques.

b) Puis voici les jeunes des grades
plus avancés de nos écoles. Conscients
et fiers de leur Foi catholique, décidés
à se montrer fidèles aux engagements
de leur baptème et de leur confirma-
tion, ils entrent dans la grande et ma-
gnifique phalange de la Jeunesse Etu-
diante Catholique. Notre Jeunesse Etu-
diante Catholique est plus forte ct
mieux organisée que jamais dans notre
diocèse, Nous fondons de grands es-
poirs sur cette brillante et vaillante
armée. Les jeunes qui en font partie
sont déjà dans la lutte. Ils ont voulu
relever le défi qui leur a été Jancé :
par les armes du zèle apostolique, et
les munitions de grâces et de charité
que leur fournit V'Action Catholique,
transformer toutes nos écoles et toute
motre jeunesse étudiante; les rendre
d'accord avec l'Evangile et les ensei-
gnements très saints de Y'Eglise. C'est
des rangs de cette jeunesse que sorti-
yont bientôt ces chefs éclairés dont
notre monde a tant besoin.

c) Voici notre J.A.C., Jeunesse Agri-
cole Catholique. Ici encore nous trou-
vons des lueurs à d'horizon qui nous
font espérer de beaux jours.

La Jeunesse Agricole Catholique est
fommée de nos jeunes gens et jeunes
filles catholiques qui ont terminé leur
école. Elle a our but de les aider à:

cette période importante et parfois
‘difficile de la vie, à se garder les di-
gnes fils et filles de l'Eglise, à se bien
préparer à leur avenir sous le regard et
selon la loi de Dieu, La J.A.C., qui veut
entraîner les” jeunes à une excellente
vie chrétienne, veut aussi les entraîner
à une ardente et généreuse pratique
de lapostolat, particulièrement au sem
de la jeunesse catholique rurale.

Nous-voyôns dans notre J.A.C. une
coalition des forces vives de notre
jeunesse catholique en vue de la puri-
fication, de la sanctification, de la trans-
formation de toute notre jeunesse Tu-
rale. |

8) L’Action Rurale est mandatée..

. Mais voici du nouveau dans-le dio-
cèse de Saint-Paul, dans l'Église cana-
dienne; et voici le Signe d'espoir par-
ticulier que nous apercevons à l'horizon
au soir de ce congrès: L’Action Catho-
lique Rurale.

A partir d'aujourd'hui, le 23 sep-

connu sous le nom. d'Action Rurale,
devient un organisme d'Action Catho-
lique reconnu ct mandaté au diocèse
de Saint-Paul. À partir de maintenant,
l'Action Rurale sera dirigée à la fa-
çon et selon les lois et méthodes de
tout organisme d'Action Catholique;
clle jouira de ses privilèges.

Son Excellence lit la lettre adressée
à M. l'abbé Bouchard par laquelle il
donne à l’A.R. son mandat.

Vous vous demandez sans doute en
ce moment: qu'est-ce que cela. veut
dire au juste, qu'est-ce que cela chan-
ge à ce qui existait jusqu'ici; pourquoi
y placer un si grand espoir ?

a) Signification du mandat :

Par ce mandat qui lui est accordé,
l'Action Rurale est reconnue et appuyée
par la hiérarchie, par le Christ Tui-
même; un courant spirituel de grâces
lui est communiqué qui confère que
efficacité spéciale à toutes ses entre-
prises.

C’est comme un baptème, une nais-
sance spirituelle.

Par ce mandat spécial, l'Action Ca-
tholique Rurale est pour ainsi dire in-
comporée à la hiérarchie, et greffée sur
elle. On peut dire qu'il existe désormais
entre l'Eglise et l'Action Rurale une
union organique, comme entre Je bras
et le corps, entre la branche et le
tronc.

On a déjà dit de l'Action Catholique
qu'elle était la longa manus de la hié
rarchie. C'est cela que devient pour
nous l'Action Rurale au diocèse de St-
Paul. L‘extension de notre bras pour
des oeuvres de salut.

Jusqu'ici, l'Action Rurale collaborait
indirectement avec la hiérarchie eccié-
siastique. A partir de maintenant, les
laïques catholiques de l'Action Rurale
mous apportent une collaboration direc-
te; et plus qu’une collaboration, une
participation réelle à notre apostolat.

Avant aujourd'hui, il y avait union
morale seulement. entre vous el la hié-
rarchie: désormais, il n’v a pas seule-
nent une différence de degré, mais
bien d'espèce. |

Mesdames et Messieurs de l'Action
Rurale, jusqu'ici vous étiez approuvés,
mais ce soir vous êtes appelés, et mieux
encore, vous êtes envoyés avec urie mis-
sion officiclle, qui vous vient de Fauto-
rité légitime, de Dieu : vous répondez
à une véritable vocation. Pie XI l’a dé-
claré ouvertement : “L'appel du laïcat
à la participation à l’apostolat hiérar-
chique constitue une vocation vérita-
ble ct proprement dite. Groupée et
rassemblée sous la direction de ses su-
périeurs ecclésiastiques, qui Jui don-
ment le mot d'ordre l'élite des catho-
liques reçoit par li-anême une vigou-
reuse impulsion”. |

Ce soir, l'Eglise catholique, Votre
Mère, vous dit à vous apôtres de J’Ac-
tion Rurale: “Comme le Christ m'a
envoyé, moi aussi, je vous envoie: je
vous ai choisis parmi tous les catho-
liques, pour que vous alliez au milieu
de notre population rurale porter les
fruits de vie spirituelle”.

L’Action Rurale -est désormais une
appartenance de l'Eglise, une vhose
sacrée. “C’est pourquoi, tout ce que
l'on entreprend pour la développer et
la restreindre constitue de soi ffne ga-
rantie, ou une violation des droits de
l'Eglise ct des âmes”. (Pie XL parlant
de l'AC.)

Tous aperçoivent, jen suis certain,
“combien gruyxle est l'importance et ja
dignité de l'Action Catholique”. (Pie
XI) Et par conséquent, la grandeur
et la dignité nouvelle que vient de
revêtir notre Action Rurale.

b) Avantages: :

Ce soir, l’Action Rurale reçoit sa
charte-d’incorporation à l'Eglise.
Avantages de cette incorporation :

1) Cette incorporation devient pour
elle une source de fécondité. “Je suis
la vigne, vous êtes les sarments. Celui
qui demeure en moi et en qui je de-
meure, porte beaucoup de fruits, car
séparés de moi, vous ne pouvez rien
faire”. :

C’est donc par lunion à Jésus que
l’on peut espérer porter des fruits. Et
c'est par l'union à l'Eglise que l'on
peut espérer être unis à Jésus-Christ.

L’'Action Rurale, en s'unissant ainéi .

plus étroitement à l'Eglise, peut espé-
rer une plus grande fécondité. Elle peut
compter sur un plus grand courant de
grâces et de secours surnaturels.

2) Par son incorporation à l'Eglise,
l'Action Rurale se revêt de la force
même de l'Eglise, qui est l’organisation
la plus puissante du monde; qui a en
elle-même les promesses d’une inébran-
lable solidité. Car “jamais les portes
de l'enfer ne prévaudront contre Elle”;
‘I “sera avec vous jusqu’à la consom-
mation des siècles”. (Mt. XVI, 18):

‘Un laïc catholique disait à l’occasion
d'un congrès connne celui-ci: “Per-
suadons-nous bien de plusieurs choses:
La première, c'est pour nous, laïques,
un grand honneur de servir l'Eglise; la
deuxième, ce n'est pas tant l'Eglise
qui a besoin” de nous, mais nous qui
avons besoin de l'Eglise; la deuxième,
nous devons non seulement mous sou-
mettre à l'Eglise, accepter ses ordres
ct tenir compte de ses défenses, mais
bien plus encore, lui“témoigner amour,

respect et gratitude; la quatrième, c’est

poussé par le désir du sacrifice que

nous devons .entrer dans Faction et.

faire partie des mouvements d’aposto-
lat. (Comte J.-Bte Paganuzzi.)

tembre 1956, le mouvement d'apostolat— Nous avons vu x signification du

Marcel J. À. Lambert
Avocat-Notaire .
Lindsay, Emery, Ford, Massie,

mandat, ses.avantages. Voyons mainte-
nant ses exigences.
c) Les exigences du mandat :

Ce qui vous est demandé aujourd’hui
n'est pas “petite affaire” ni chose ‘faci-
le. Car il vous est demandé ni plus ni
moins que de sauver Île monde qui se
perd, en vous incomporant davantage
au Christ, en vous incorporant davan-
tage à l'Eglise.

I] vous est demandé d’endosser les
méthodes du Christ, les méthodes de
YEglise. |

11 vous est-demandé de vous remplir
de divinité: c’est-à-dire de surnaturel
et de grâce sanctifiante, afin de pou-
voir ensuite vous incarner comme d'au-
tres sauveurs dans le milieu rural.

Il vous est demandé de pénétrer par
l'étude les enseignements de l'Evangile
et de l'Eglise en vue de ne marcher
qu'à leur lumière, en vue de les faire
pénétrer comme des convictions fer-
mes et profondes dans les coeurs de
tous ceux qui vivent autour de vous.
“]] vaut mieux allumer une petite lu-
mière que de passer son temps à criti-
quer les ténèbres.”

II vous est demandé'de prendre cou-
rageusement la Croix du Sauveur pour
la porter avec Lui et son Eglise, et
par elle, sauver le monde.

Ii vous est demandé de vous dévouer :

oo ee mr

Dr L.-0. Beauchemin
Médecin et Chirurgien
207-206, édifice dn Grain Exchange
Alberta

PL PP LPS

Calgary -

Dr J. Boulanger

M.D. L.M.C.C., F.A.M.A.
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Edmonton :. _ . Alberta

tt tt atntaté

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Médecin et Chirurgien

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BA, MD, LM.CC, FRS.

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Rés. 20060, Edmonton

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Tél: 54928

Spécialiste en Maternité
et Maladies de femmes
Ste 1, René Lemarchand
Tél 83333 — rés. 898260.

pommes

Dr James R. Leeder .

Meraedi le 17 octobre 1956

dans la Foi, et dans l’'Espérance. . sx
retour sur vous-mêmes, et peut-être
sans résultat tangible, mais dans une
fidélité inaltérable et silencieuse.

Il vous est demandé de ne pas vous
laisser séduire par l'attirance des vil].
les, par le chant des sirènes de l'argent,
des voluptés, mais de vous accrocher
aux réalités plus vraies et plus grandes
de Ja présence de Dicu, de son amour,
de sa grâce et de ses sacrements, de
tout ce qui constitue son royaume.

Il vous est demandé, comme absolu.
ment nécessaire, de vous arracher au
tourbillon d’un monde tapageur, aux
activités fébriles que provoque li nas
sion du gain, pour vous recueillir et
vous plonger dans la prière. dans la
conversation intime et prolongé: avec
votre Dieu.

Il vous est demandé de renoncer aux
sources polluées du monde, pour ous
abrouver fréquemment, avec sérieux ct
avidité, aux sources très saintes et sai.
mes du Sauveur que sont les sacrements
et la Sainte Messe.

Il vous est demandé de confunner
votre façon de penser à celle de l'Egli.
se; et non pas de chercher à plier, adup-
ter les enseignements de l'Eglise à vos
imanières de voir et d'agir.

11 vous est demandé d'être «abord

(suite à la page 5)

J. Erlanger
Optométriste
303 édifice Tegler

Tél bureau 27463 — résidence 26587

Dr Paul Hervieux

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angle 124e rue et avenue Jasper

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Dentiste

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; A

se {

Dr L. Giroux }
Spécialiste en‘urelogie î
“associé au Dr F. D. Conroy
629 Tegler Tél. 26271 |

Gérard-R. Lévesque
Notaire Public
Assurances. feu et automobiles

Le Comptabilité
Téléphones: bureau 17; rés. 27
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Dr G.-René Boileau
M.D., L.M.C.C. F.R.C.S. (C)
. Dip. de l'ABS
Spécialiste en chirurgie
101 édifice Northgate
10051 ave Jasper Tél. 43638
Edmonton, Albetra rés. 81399

Dr Arthur Piché
” B.4.,, MD. L.M.C.C.
Médecin et Chirurgien

Suite 10, Edifice Le Marchand
Tél. bureau: 80497 — Rés: 83947

Lionel-R Tellier, C.R.
: Avocat, notaire
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Tél bureau: 21420 - 20797
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Dr Paul C. Racette

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Rés. 74430 Edmonton, Alta.
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12408-118e Avenue Tél. 82446
Morinville: Tél. 44
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B.A., D.C.
. Spécialité : système nerveux,
L disques intervertébraux
Suite 8 édifice Merrick — tél. 21087
Ave Jasper. et 104e rue, Edmonton

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RER -
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\ ! Mercredi le 17 octobre 1956 :

LA SURVIVANCE

Texte de la Messe qui sera chantée

par la foule au Ralliment de Falher.

INTROIT

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit,
ainsi soit-il.
ler et 2e choeurs:

Nous avons laissé le fardeau du labeur
Cest votre jour, Seigneur.

ler choeur :

Vous ferez l'aliment sacré de nos vies,
Du grain de nos moissons.

(Antienne)

Le troisième groupe présente les sacs de grain
pour la semence : |

Comme nous, un Dieu toujours recommence.
Que par lui soient bànis
Les grains de Ja semence

| , Pour les nouveaux épis. È

Nous avons écouté votre appel. (Antienne)

Et nous sommes venus ensemble à votre autel.
| . Le troisième groupe chante en :

ler et 2e choeurs : groupe Fe

Et nous allons mêler nos voix et nos coeurs
Pour vous chanter, Seigneur.

ler choeur:

Votre prêtre s'avance au pied de la Croix
Le Christ va s'offrir comme au Calvaire «
_ autrefois.

Et dans les champs perdus où germe tant de haine
Nous irons jeter, /
Seigneur, la bonne graine

De Votre charité.

(Antienne)

Le quatrième groupe apporte leur offrande :
Voici le vin de la grappe mûrie
Pour votre calice d'or;

PER RTE PE D OR A PNR EP AE AR Sn AA EE RE ER ne Re

A LA PE a PO Re rt LS

Page 3

Paroisse Saint-François
Ouverture officielle
de la Campagne

Présidée par
Mgr l'Archevêque

Dimanche, le 14 octobre dernier,
Son Excellence Monseigneur John H.
MacDonald présida l'ouverture solen-
nelle de la Campagne, organisé par la
paroisse Saint-François d'Assise, Ed-
monton-Nord. Présenté d'a bord par le
Père Fryteck, curé, Son Excellence dai-
gna bénir ensuite quarante des parois-
siens volontaires qui se sont offerts gé-
néreusement à solliciter de maison en
maison tous les paroissiens, en vue
d'arriver à atteindre l'objectif souhaité
de la Campagnoc.

Dans son adresse aux responsables
dirigeants de la Campagne, ainsi qu’à
tous les paroissiens présents, oMnsei-
gneur l'Archevêque les félicita tous
grandement pour leur bonne volonté à
répondre au projet de l'achèvement
de l'église. Son Excellence exprima a-
vec confiance sa certitude que l'ob-
jectif sera atteint si la Campagne cest

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Esquisse de l'architecte, représentant l'église Saint-François du Nord-Edmonton, telle qu'elle
apparaîtra lorsqu elle sera complétée. C’est en vue de cette construction que les paroissiens
ont lancé, dernièrement, une souscription qui se poursuit actuellement.

Carol Ann Retzloff, Cecil Renaud, Ka-
thleen Karpluk et Sally Littlejohn, dont
les dessins ont été affichés à l'arrière
de l'église.

La bénédiction solennelle du Très
Saint Sacrement termina la cérémonie.

nee

Le congrès du
Christ-Roi à Fatima

Lisbonne. (CCC) — Le second con-
grès international du Christ-Roi depuis

ler et 2e choeurs :

Mais nous savons que nous sommes pécheurs,
Pardonnez-nous, Seigneur.

ler choeur :

. Gloire au Père, gloire au Fils, et au Saint Esprit.

Comme au commencement, maintenant et tou-
jours et dans les siècles des siècles. Ainsi-soit-il !

KYRIE air: Messe des Anges

©O Dieu Créateur, Dieu Tout-Puissant,
Pardonnez à vos enfants dans votre grande
indulgence.

Jésus, Dieu Rédempteur, Agneau qui portez nos
+ douleurs

Prenez sur vous nos offenses.

Esprit d'amour et de clarté,

Donnez-nous l'horreur du péché,

Faites-nous progresser dans l'esprit de pénitence.

. Gloria air: Messe des Anges

Au Dieu Créateur gloire entière,
Gloire au Christ Rédempteur,
Venu sur la terre,

Louange à l'esprit de lumière
Qu'il règne sans fin,

Le Dieu trois fois saint !

Amen.

COLLECTE

Seigneur, bénissez tous vos fils paysans
Bénissez les fruits de leurs champs,

Par Jésus-Christ, qui vit et règne en tous les
temps. Amen.

EPITRE

Un lecteur :

Aie confiance en Dieu de tout ton coeur,

Et ne t'appuie pas sur ta prudence personnelle.
Pense à Dieu dans les détails de ta vie,

Et Lui-même conduira tes pas.

Honore le Seigneur avec tes biens,

Et donne-lui les prémices de ta récolte :

Tes pressoirs et tes greniers

seront remplis d'abondance.

Le Maître de choeur : Rendons grâce à Dieu.
. Tous : Rendons grâce à Dieu!

ALLELUIA

Alléluia! |
Sur humble travail de notre terre,
Après des mois d’un dur effort,
Dieu bénit le devoir austère,

Et c'est la fête de la moisson d’or.
Alléluia !

EVANGILE

Un lecteur :

En ce temps-là, Jésus dit à ses Apôtres: “Levez
les yeux, voyez les champs qui déjà blanchissent
pour la moisson. Le moissonneur reçoit son
salaire et recueille des fruits pour la Vie Eter-
nelle, afin que de semeur et le moissonneur se
réjouissent ensemble. Car ici, ce qu'on dit est
vrai: “Autre est le semeur, autre le moisson-
neur”. Je vous ai envoyés moissonner ce que vous
n'avez pas travaillé; d’autres ont travaillé et vous
êtes entrés dans leur travail”. |

ler et 2e choeurs :

Louange à Jésus, notre. Christ et notre Roi,
Notre âme s'éclaire aux lumières de sa loi.
Suivons un Dieu, maître éternel.

Tous :

Sa parole sainte est pour nous la vérité; ”
À nos faibles coeurs, elle apprend la charité,
Et de chemin qui monte au Ciel.

CREDO

Récitation en français.

OFFERTOIRE
Psaume de l'offrande.

Tous : |

(Antienne)

Prenez, Seigneur, pour votre mystère +
Nos humbles présents ; |
Vous qui viviez sur notre terre, :
Parmi les paysans. :

Le premier groupe comprend ceux qui portent
et entourent la gerbe de blé.

A vous le bouquet superbe

De nos meïlleurs blés

Comme les épis dans la gerbe,

Par vous, nos coeurs sont rassemblés.
On répête l’Antienne. -

Puis s’avancent ceux qui offrent les hosties.
Et voici, des hosties
La blanche floraison,

Le sang de votre mort et de votre agônie
Pourra couler encor.

(Antienne)

Enfin, achevant de former le groupe des offrants
devant l'autel, les artisans présentent leurs
travaux; ils chantent:

Artisan divin de Galillée

Vous travailliez autrefois.

Accueillez, à Christ, l'offrande aimée

De nos travaux, de notre foi.

(Antienne)

Le célébrant a vu venir à lui les diverses offran-
des; il leur donne maintenant la bénédiction
solennelle du Rituel. Et quand les offrandes sont
placées, il poursuit l’offertoire.

Litanies de l'Offertoire

1. — À notre Père du Ciel,

2 — Par son Fils, Prêtre Eternel.
L et 2. — Au Calice de l’Autel.

1. — Offrons, tous, nos labeurs.

2, — Nos fiertés, nos douleurs.

1 — L’herbe fleurie de nos talus :

Tous: Nous vous l’offrons Seigneur.

2. — La chanson de nos angélus
Nous vous l'offrons Seigneur.

EL — Le souffle adorant de nos prés...
Nous vous l’offrons Seigneur.

2. — Le frisson chantant de nos blés
Nous vous l'offrons Seigneur.

1. — Le frais cantique des oiseaux...
Nous vous l’offrons Seigneur.

2. — Le miroir tranquille des eaux...
Nous vous l’offrons Seigneur.

1. — Le silence pieux où se perdent nos chants.
Nous vous l'offrons Seigneur. |

2 — La terre maternelle aux été triomphants ..…
Nous vous l’offrons Seigneur.

1. — Le cadre mouvant des saisons...
Nous vous l'offrons Seigneur.

L — L’opulence de nos moissons ...
Nous vous l’offrons Seigneur.

1. — La rosé étincelante des matins...
Nous vous l'offrons Seigneur.

2. — Le Calvaire de nos chemins
Nous vous l'offrons Seigneur.

1 — La saveur de nos terrois ...
Nous vous l'offrons Seigneur.

2. — La paix sereine des beaux soirs .
Nous vous l’offrons Seigneur.

L. — Nos rudes mains, nos simples coeurs
Nous vous les offrons Seigneur.

9, — Nos travaux mouillés de sueurs.,.
Nous vous les offrons Seigneur.

1. — Les fatigues de notre corps...
Nous vous les offrons Seigneur.

9. — Nos souffrances, nos efforts...

Nous vous les offrons Seigneur.
1. — Nos rêves silencieux ..….
Nous vous des offrons Seigneur.
2. — Les exemples sacrés reçus des aïeux...
Nous vous les offrons Seigneur.
1. — Les amours des foyers nouveaux :..
Nous vous les offrons Seigneur.
2. — Les sourires des jeunes berceaux
.. Nous vous les offrons Seigneur.
1. — Nos gestes méprisés de paysans...
Nous vous les offrons Seigneur.
2. — Les âmes de nos frères absents...
Nous vous des offrons Seigneur.
1. — Les élans d'amour fraternel ..….
Nous vous les offrons Seigneur.
2, — Nos fiertés d’un labeur plein de ciel...
Nous vous les offrons Seigneur.
1. — Nos libertés et nos devoirs .……
Nous vous les offrons Seigneur.
— Tous nos soucis, tous nos espoirs ...
Nous vous les offrons Seigneur.

PREFACE air de la préface

Nous vous chantons Père éternel
Pour la splendeur de votre ciel, nous vous
bénissons.

Pour la beauté de-nos moissons
Pour la forêt qui chante et le soleil qui luit,
Pour la sève qui monte et le sol qui fleurit,

-Nous vous louons d’avoir envoyé du Ciel,

Votre Fils parmi les bergers de Noël.
Votre Christ a laissé pour ses frères humains
Son empreinte divine au travail de nos mains. *

- La beauté de ses paroles aux disciplés assemblés,

Cueillait des paraboles dans nos vignes et dans
nos blés.

D'une même voix avec les anges glorieux,

Avec toutes les voix de la terre et des cieux, .
Nous chanterons toujours

7 Et votre gloire et votre amour.

. _ SANCTUS
air : Cuncti Potens Genitor Deus

Louange au Seigneur trois fois saint.

Son règne s’étendra sans fin.

Louange au Seigñeur trois fois saint.
Les cieux sont remplis de son lustre infini.
Pleins d’ällégresse et de bonheur .

Les élus reconnaissent sa grandeur.
Hosanna ! ï 2

Louange au Seigneur trois fois saint !

Que son règne soit sans fin!

entreprise dans un esprit de prière et 2
de sacrifice.

C'est encore durant cette cérémonie
que Monseigneur dlistribua plusieurs
récompenses aux enfants les plus mé-
ritants qui avaient pris part à un cer-
tain concours où tous les enfants de
l'Ecole Saint-François d'Assise étaient
libres de présenter des dessins concer-
nant la Campagne. Environ cent en-
fants( des grades 4 à 9 inclusivement
ont pris part à ce concours. Ont été
les heureux gagnants les enfants sui-
vants: Helen Zwaga, Dorcen Anstead,

APRES L'ELEVATION

air : Tantum ergo

ler choeur :

Sur votre autel, nos humbles présents
Ne sont plus que simple apparence.
C'est votre Corps, c'est votre Sang,
Votre âme, votre puissance, |
Et c'est Vous-même en vérité.

O Christ, en votre Divinité !

2e choeur :

Vous êtes là, Jésus Rédempteur,
Pour Vous offrir, comme au Calvaire,
Unis à nous, Voyez Seigneur

Nos villages en prière,

Parmi Vos frères paysans,

Comme autrefois Vous êtes présent.
Tous :

Souvenez-vous, Seigneur, de nos morts
Et de tous des morts qu'on oublie.
Que sur nos labeurs brille encore
La lumière de leur vie, |
Dans le bonheur de votre ciel,
Donnez-leur le repos éternel.

- PATER

Le maître de choeur alterne avec la foule :

— Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom
soit sanctifié
Tous: Amen |

— Que votre règne arrive
Tous: Amen

— Que votre volonté soit faite sur la terre
comme au Ciel

Tous: Amen

— Donnez-nous aujourd’hui notre pain de
chaque jour
Tous: Amen

— Pardonnez-nous nos offenses comme nous
pardonnons à ceux qui nous ont offensés

Tous: Amen

— Et ne nous laissez pas succomber à la
tentation

Tous: Amen.
— Mais délivrez-nous du mäl
Tous: Amen

PSAUME DE LA COMMUNION

Tous :. 3

Nous vous adorons, Seigneur: dans votre hostie,
Soyez pour nous le pain de vie.

ler choeur :

Vous donnez à nos corps le pain de chaque jour,
Vous donnez à nos coeurs le pain de votre amour.
Tous :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie
Soyez pour nous le pain de vie. ë
ler choeur :

Pour paraître à nos yeux, vous servez, Seigneur
Du froment consacré, gloire de nos labeurs.
Tous :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Soyez pour nous le pain de vie.

2e choeur : |

Vous pouviez nous laisser seuls à notre misère,
Mais vous restez toujours avec nous sur la terre.
Tous: UT 2 . |

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Soyez pour nous le pain de vie.

2e choeur : |

Sur l'herbe prosternés des cortèges vous prient

5 prient . 7

Devant les reposoirs des campagnes fleuries.
Tous :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Sovez pour nous le pain de vie.

ler choeur : ’ |

Aux hommes d’aujourd’hui le Verbe dit encor
Prenez et mangez tous, car ceci c’est mon Corps. .
Tous : :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Soyez pour nous le pain de vie. :
2e choeur: e

La foule des. pécheurs va près de votre table

TROISIÈME CENTENAIRE DE
LA DEVOTION

Cap-de-la-Madeleine. (CCC) — Le
Sanctuaire du Cap-de-la-Madeleine cé-
Jèbre le 7 octobre le troisième ecnte-
naire de l'établissement au Canada de
la dévotion du St-Rosaire. Son
Mgr John Cody, évêque de London,
octobre, un pélerina-
ge de ses diocésain au Cap-de-la-Made-
leine à l'occasion du centenaire de la

Ont., dirige, le 7
Là

fondation de son diocèse.

la gucrre aura lieu à Fatima en août
1957. Les premiers congrès eurent lieu
sur Le Rhin en 1928 et à Berlin en
1932. Après la guerre le premier con-
grès qui eut lieu fut celui de l'an pas-
sé à Lentesdorf. Le but de ces con-
grès est la reconnaissance et a réali-
sation des droits du Christ-Roi dans
le monde, tant dans la vie publique

DU ROSAIRE

Exc.
que dans la vie privée sur la base des

déclarations des Souverains Pontifes.
Le congrès de Fatima aura pour thè-
me principal: “Ouvrir une fenêtre sur
l'Orient”.

Comme à votre berceau, les bergers dans
: l'étable.
Tous :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Soyez pour nous le pain de vie.

Îler choeur : - 3

Vovez nos repentirs donnez votre pardon
Voyez nos simples coeurs, prenez-les comme ils

sont.
Tous :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Sovez pour nous le pain de vie.

2e choeur: .

C'est pour faire chez nous l'âme plus fraternelle,
Qu'au mystère d'amour le Sauveur nous appelle.

Tous :

Nous vous adorons, Seigneur dans votre hostie,
Soyez pour nous le pain de vie.

COMMUNION

air : Ubi Caritas

ler choeur :

Dieu qui maintenant, près de Lui nous rassemble
À toujours été

2e choeur :

Au milieu de ceux qui travaillent ensemble
Dans la charité

ler choeur :

Chassons loin de nous la veine querelle
Qui brise et mord

2e choeur :

Et portons à tous l’aide fraternelle É
Jusqu'à da mort.

ler choeur :

Si nous savons nous aimer les uns les autres
Comme un Dieu l'a dit

2e choeur :

Nous.serons vraiment des chrétiens, des apôtres,
Disciples du Christ

ler choeur :

Quand nous finirons notre tâche austère

Au dernier jour

2e choeur :

Nous verrons s'ouvrir la maison du Père
Unis dans l'éternel amour.

Cantique: Nous voulons Dieu !

Nous voulons Dieu, Vierge Marie,
Prète l'oreille à nos accents;

Nous t'implorons, Mère bénie,
Viens au secours de tes enfants.
Refrain : , |
Bénis, Ô tendre Mère, ce cri de notre foi;
Nous voulons Dieu, c’est notre Père,
Nous voulons Dieu, c'est notre Roi,

(bis)
en

Nous voulons Dieu dans:la famille,
Et dans l’école, pour l’enfant;
Et nous voulons que la Croix brille,

Espoir suprême du mourant.

O Marie, à Mère chérie
Refrain :

Gaïde au coeur canadien la foi des anciens jours
Entends du haut du ciel ce cri de la patrie:
Catholiques et Français toujours !

Entends du haut du ciel ce cri de la patrie :
Catholiques et Français toujours !

RE
Du Canada sainte patronne,
Vois tes enfants à tes genoux;
Commie à nos pères, douce et bonne
Veille toujours, veille sur nous.

9 —

; —2 /
Fidèles enfants de l'Eglise,
Nous voulons vivre dans son sein,
Nous aurons toujours pour devise :
Aime Dieu, va ton chemin !

PTE
Gardons la langue de nos pères,
Gardons les moeurs du bon vieux temps,
Que nos maisons soient fières,
D'abriter de nombreux enfants.

Si vous voulez des
punaises, hâtez-vous !

Berlin. — La puce, devenue rare
avant la dernière guerre, se multiplie
rapidement dans certains pays: telle
est une des conclusions auxquels est
arrivé le congrès de la société d'ento-
mologie allemande qui vient de se tenir
à Berlin-Ouest avec la participation de
spécialistes d'Europe occidentale et
orientale.

Le congrès a constaté par contre
que a punaise est en voie de dispa-
rition dans de nombreux pays. Les en-

tomologistes ont fait ressortir, à cette
occasion, la difficulté qu'il y a actuel-
lement, de se procurer cet insecte, pour

l'établissement de leurs collections.

L'Action Rurale
reçoit .…..

(suite de Ja page 2)

3
par votre vie <t votre conduite, des té-
moins du Christ, pour mériter ensuite
de devenir ses Apôtres.
Il vous est demandé de labourer,
d'ensemencer… sans l'assurance d’être

. Jes moissonneurs. Car “autre cest le se-

meur, autre est le moisonneur”’.

En résumé, il vous est demandé d'é-
tablir solidement le Règne de Jésus-”
Christ en vous, pour pouvoir ensuite
l'établir solidement et à demeure dans
le monde rural de tout notre diocèse.
d) Les moyens d'action :

Ces exigences de l’Action Catholique
Rurale peuvent vous paraître bien dif-
ficiles. Mais “nolite timere, pusillus
grex”, ne craignez pas petit troupeau.
Vous êtes peu nombreux, peut-être; et
vous vous sentez timides. Mais le Pas-
teur qui est avec vous est grand et puis-
sant. C'est le cas de répéter avec con-
fiance les paroles du pauvre: “Le Sei-
gneur est mon Berger, rien ne saurait
me manquer”. |

Dieu ne confie pas une mission à
quelqu'un sans lui donner les grâces
pour la bien remplir, Apôtres laïcs de
l'Action Rurale, soyez sans crainte, Dieu
vous donnera ses grâces, si vous êtes
de bonne volonté.

En dernier lieu, vous trouverez d'ex-
cellents moyens de formation et d’ac-
tion dans les cadres de l'Action Catho-
lique Rurale. L'organisation n'en sera
pas changée substantiellement. Vous
aurez votre bulletin, vos réunions d’é-
quipe, vos responsables de sections,
vos conseil et comité diocésain, votre
propagandiste et votre responsable dio-
césains; vous aurez votre aumôrrier dio-
césain, Vous aurez encore vos retraites,
yos récollections, et vos journées d'é-
tude. C'est à travers cette organisation
que les grâces divines dont vous avez
besoin vous seront conmuniquées, et
que l’A.C.R. forte comme une armée
rangée en bataille, accomplira avec
succès la mission qui lui est confiée.
Conclusions :

Je termine par les recommandations
pratiques suivantes :

Pères et mères de famille de l’AR,.,
encouragez vos jeunes à faire partie de
la J.E.C. et de la J.A.C. Donnez-leur
tout l'appui, les conseils, les secours
nécessaires en vue de les aider à de-
venir d'excellents jécistes et d'excellents
jacistes. Ce doit être là, lun de vos
premiers gestes comme apôtres de l’Ac-
tion Catholique Rurale.

Et vous mêmes, plus que jamais,
soyez fidèles à vos réunions d'équipe;
et que les chefs qui désirent diriger
ces réunions se préparent très bien.
Une réunion vaut ce que vaut sa pré-
paration.

Travaillez à obtenir ladhésion de
toute notre élite rurale catholique.
Ayez une grande foi et une grande
confiance en ce travail apostolique, si
humble soit-il.

Aimez votre mouvement et tout ce
qui s'y rattache “comme la prunelle
de vos yeux”. Aimez à contribuer au
financement de votre A.R. Quand on
aime, on n’hésite pas à faire des sacri- -
fices. On les fait avec joie et avec gé=
nérosité. Vous n’hésiterez donc. pas
à faire votre contribütion à l'AR.:
vous lx ferez grande ‘et généreuse. La
cause en vaut la peine. ral

Puisez les forces, les lumières qu'il
vous faut dans le Coeur de Jésus.

Travaillant courageusement avec fi-
délité, confiance et amour, vous réus-
sirez. L'A:R-C. sera au diocèse de Saint-
Paul une grande et bienfaisante réalité.

‘ “Duc in Altum”. Larguez les voiles,
allez pêcher en haute mer.

—Je lis, non pour m'instruire, mais”
pour m'élever.

Eugénie de Guérin

‘Page 4

N.-D. de Lourdes

(Maillardville, C.C.)

Mariage Lemieux-Marchand

Samedi le 6 octobre, eut lieu le ma-
riage de Joseph-Emile-Clément Le-
mieux, fils majeur de Frank Lemieux
xt de Berthe Blanchette, de Sapper-
ton, et Marie-Rose-Solange Marchand,
éille majeure d'Emile Marchand et
d’Yvonne Larochelle de cette paroisse.
Le R.P. Curé officiait à la messe. Mme
Bellerose chantait accompagnée à l'or-
gue de Mme Donat Paré. La suite nup-
tiale se composait de Réal et Phyllis
Marchand, frère et soeur de la mariée,
et d'Eugène Casavant, Eveline Mar-
chand, Gordon Benjamin et Marie-An-
£& Marchand, et Laura Perron. La bou-
quetière était la petite Joan Gauthier,
demi-soeur du marié. M. Emile Mar-
chand conduisit sa fille à l’autel. Le
diner eut lieu à l'hôtel Caribou. Le R.
P. Curé bénissait la table.
Baptèmes

Dimanche, le 30 septembre, M. l'ab-
bé Joseph Fouquette, curé de N.-D.
du Bon Conseil, de Whalley, baptisait
son néveu, Joseph-Jean-Guy, enfant de
Roméo Fouquette et d'Ida Gallant. Les
parrains étaient Aldérice Fouquette et
Flore Fouquette.

Dimanche le 8 octobre, fut baptisé
Léon-Joseph-Thomas Côté, enfant de
Maurice Côté et de Jeannette Leguer-
zier. Les parrains étaient les grands-
parents, Thomas Côté et Cécile Bé-
Janger.

Visiteurs

Samedi et dimanche, les G et 7 oc-
tobre, à l’occasion du Congrès de la Fé-
dération canadienne-française, les RR.
PP. Franciscains de Maillardville a-
vaient la visite du RP. Wilfrid Bra-
zeau, o.fim., curé de Port-Alberni —
alors que le R.P. Sigismond Lajoie,
ofm., le remplaçait dans sa paroisse.
Dimanche soir, le R.P. Jean-Louis Le-
mire, s.s.5., aumônier général de la Fé-
dération depuis de longues années,
était aussi l'hôte de nos RR. PP.

New-Westminster

Funérailles C.-T. Béchard

Samedi le 29 septembre, décédait à
l'hôpital Scenic View, C.C., M. Char-
des-T. Béchard, 2281 rue Edinburgh,
de New-Westminster, à l’âge de 82
ans. Né à Québec, M. Béchard fut cul-
tivateur de longues années à Rosetown,
Saskatchewan et habitait New-West-
minster depuis 14 ans. Il était Cheva-
lier de Colomb. Il laisse deux fils,
Arnold et Ralph, de Rosetown, Sask,
une fille, Mme T. Arsenault, de Clo-
verdale, C.C.; huit petits-enfants et un
arrière-petit-enfant ainsi que deux frè-
res et une soeur de Rosetown, Saskat-
chewan.

Les funérailles eurent lieu à l’église
Notre-Dame de la Merci, mardi matin,
le 2 octobre. Officiait le R.F. L. A.
Tully, s.p«am., curé de la paroisse. Les
porteurs étaient MM. Emmanuel Pa-
rent, Joseph £Lecomte, Paul Velay, À.
Gamache et Wilfrid Croteau, de Maïil-
lardville, et Ernest Lambert, de Sap-
perton. L'inhumation eut lieu au eime-

tière Saint-Pierre. R.I.P.
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. (ROPITAL)

Le dimanche 14 octobre, notre au-
mônier, à la messe de Communauté,
célèbre le 33ième anniversaire de son
ordination sacerdotale; que d’actions
de grâces à rendre au Seigneur pour
ces 33 années de ministère, sous diffé-
rents climats !

La seconde messe se dit dans sa mis-
sion de Gilwood; les deux maîtresses
religieuses de notre école séparée Fac-
compagnent avec trois autrés laïques;
en route, on embarque trois enfants qui
se rendent aussi à Gilwood; nous avons
une messe basse, mais avec musique”
(grâce au petit harmonium, prêté par
le Père Guimont de la mission St-
Bernard); nous avons des cantiques en
anglais et’ en ukrainien; belle assis-
tance cet plusieurs confessions suivies
de communions; avant et après la mes-
se, c'est une réunion de famille qui
prend place; on y gagne, toujours, à
se mieux connaître.

le 12 octobre, dans l'après-midi, cor-
vée pour terminer les travaux à l'église
de Enilda; Paul Lemay, du grade X,
peinttre le clocher et 4 croix (il fait
du beau travail}; son père répare le
bois pour le perron de l'entrée avec
deux marches; Michael Hofforth posé
un cadrage à une porte et peinture le
perron; les enfants présents s’ingénient
à rendre service; le travail se termine
vers les six heures du soir; il restera
à égaliser le terrain autour de notre
église, dédiée à St-André; nous avons
5 acres de terrain, — Merci à ces deux
familles pour avoir terminé ce travail
avant l’hiver, travail gratuit maïs que
le Bon Dieu leur paiera au centuple.

Les 3 poutres, de 30 pieds de lon-
gueur, pour l’auditorium de notre école
séparée nous sont enfin parvenues;
elles pèsent 2 tonnes chacune; on at-
tend des élévateurs pour les mettre
en place; ensuite, on pourra poser le
toit; les vitres qui manquaient encore,
pour trois classes, ont atteint Edmon-
ton: encore 250 milles, et elles seront
ici. A faut savoir attendre!!!

Presque chaque jour, de nouveaux
enfants viennent s'ajouter aux 222 que
nous possédions vers le 10 octobre;
nous devrions atteindre, et même dé-
passer, les 250. — Nos religieuses,
maîtres et maîtresses, et l'abbé Gould
sont d’un dévouement à toute épreuve;
tous gos élèves sont de bonne humeur,
c'est bon signe.

Notre Hôpital compte 86 patients
catholiques; aucun nom à mentionner
parmi les Canadiens français, car ils
brillent par leur absence; trop occupés
à Ja maison pour venir actuellement.

Nous somines déjà au milieu du mois
du Rosaire; si nous n’avons encore rien
fait de spécial, il est grand temps de
se mettre en branle pour ne pas man-
quer les grâces qui nous y attendent.

DNA RE ne rie

__Celui qui a l'oeil fixé sur une étoi-
le ne se retourne pas.

Léonard de Vinci
+ + L 2

—Je crois que si on regardait tou-
jours les cieux, on finirait par avoir
des ailes. Flaubert

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À CHATELET

MORINVILLE

Décès d’un pionnier

Vendredi matin le 12 octobre, nous
avions la pénible surprise d'apprendre
la mort presque subite d‘un de nos
pionniers, M. Omer Meunier, surve-
nue à peine quelques minutes après la
messe du matin à laquelle il venait

d'assister ainsi que d'y reecvoir la.

sainte «communion. M. Meunier avait
79 ans et 6 mois. Il laisse quatre enfants
pour pleurer sa perte: M. Edouard
Meunier, de Morinville; M. Aïbert
Meunier, de Vancouver; Mme Grand
(Emma) d'Edmonton ainsi que Mme
J. Bucknel, de Trail, C.C., 17 petits-

” enfants et 7 arrières-petits-enfants. M.

Meunier laisse aussi deux frères: Napo-
léon, actuellement au Foyer Youville
de St-Albert et autrefois de Morinville;
Joseph de Morinville; aussi deux socurs:
Mmes Albert Como, de Morinville et
Aldéric Leguerrier d'Edmonton.

En 1892 M. Meunier qui n'avait
elor$ que 14 ans, quitta le Kansas
avee ses parents, M. et Mme Télespho-
re Meunier, pour venir s'établir à
Morinville. La route-fut bien longue
surtout la dernière partie entre Cal-
gary et Morinville, qu’il fit à pied et
à cheval. Le coeur ne manquait pas
à ces vaillants pionniers et aussitôt ar-
rivés à destination, tous les membres
de la famille Meunier se mirent à é-
quarrir les poutres nécessaires à la
construction de la demeure familiale.

En 1902 il épousa Mile Mary Como
et quelques années plus tard, ce jeune
couple vit leurs sacrifices et labeurs
couronnés de succès car-leur “home-
stead” du début s'était agrandi à tout
près de mille acres.

Les funérailles eurent lieu hindi
le 15 octobre dans l’église St-Jean-Bap-
tiste de Morinville. Le service fut
chanté par Mur E. Tessier, p.d., assisté
par MM. les abbés Martineau et Gre-
gory Riljyniers de Mearns, comme diacre
et sous-diacre. ‘

Les porteurs étaient: MM. Edmond
Meunier, Noël Meunier, André Meu-
nier, Ted Bucknel et Emile Como.

A Ja famille en deuil nous offrons
nos plus sincères sympathies.

Dimanche le 14 octobre les parois-

- siens de Morinville, eurent la joie ainsi

que la surprise de revoir leur pasteur
parmi eux. Mgr E. Tessier, p.d., re-
vient d’un voyage de deux mois, pen-
dant lequel il visita l'Est, l’Europe et
Rome.

Mardi soir le 9 octobre avait lieu une
assemblée générale de notre associa-
tion des sports dans le but de discuter
les activités de la prochaine saison.
Il fut décidé de réparer la patinoire
et un appel est lancé à nos jeunes gens
d'aider à ce travail. Tous ceux désireux
d'offrir leurs services n’auront qu’à don
ner leurs noms au Père Martineau.

Le Père Mercure, o.m.i., était de
passage à Morinville et en profita pour
rendre visite à quelques-uns de ses a-
mis.

A\fme Octave Lemieux d’Edmonton,
est venue passer quelques jours à Mo-
rinville pour célébrer son 78e anniver-
saire de naissance avec sa famille.

M. Marcel Tellier qui est à l'em-
ploi de la coopérative de Mayerthorpe,
est venu passer la fin de semaine chez
ses parents, M. et Mme Robert Tellier.

: GIROUXVILLE

\. et Mme Raymond Dudlos sont
revenns des Etats-Unis. M. Duclos est
employé au magasin de M. Théodore

* Rémillard.

Mme Amédée Bizier est revenue de
l'est après une vacance de six mois.
-Mme Malvina Gagné est patiente à

{© LA SURVIVANCE

MARIE-REINE

À la fin de septembre, la famille de
M. et Mme Héraclius Tremblay avait
le grand bonheur de recevoir à leur
foyer de Marie-Reine, la visite du
Rév. Frère Louis-Joseph Tremblay, mis-
sionnaire-jésuite. Ce religieux. a fait
ses adieux à sa parenté de la région du

. Lac-St-Jean — et à son frère de Marie-

Reine — pour se dévouer aux missions
des RR. PP. Jésuites, aux Philippines.
Souhaits de fructueux apostolat au Frè-
re Tremblay, 5.j.

A l'hôpital municipal de Peace River,
Mme Fénélon Belzile, doit séjourner
-une quinzaine de jours sous les traite-,

ments des médecins. Nous souhaitons”

prompt rétablissement.

Aussi M. Albert Mackell.est parti
par affaires à Edmonton où également
il consultera les médecins de FUniver-
sité de l’Alberta.

Jeudi le 18 octobre, M. Roland Ga-
boury, fermier-contracteur, unit sa des-
tinée à Mile Jacqueline Lambert, fille
de M. et Mme Gérard Lambert, tous
de Marie-Reine. Voeux de bonheur et
de succès.

À l’occasion de la convention scolaire
à Fairview les étudiantes et les collé-
giens: de Falher passèrent quelques
jours dans leurs familles respectives.

Mlle Gisèle Belzile s'est rendue à
Edmonton au congrès de la Relève
Albertaine. ;

Un équipement des travaux publics
reconstruit présentement six milles de
route à l'ouest de Nampa et vers le
centre de Marie-Reine.

ST-ISIDORE

Le température favorable du 7 oc-
tobre a permis aux Compagnons, de ter-
yniner pratiquement les travaux des
récoltes. Dans un avenir assez prochain,
la Société songe à Fentreprise d’un
chantier forestier pour les mois ‘d’hi-
ver.

Mme Chevrette, épouse de lagrono-
me Chevrette de la région de St-Paul,
visite présentement le district de a
Rivière-la-Paix, dont particulièrement
Saint-Isidore. Egalement Mlle Marthe
Déchesne, de Chicoutimi, passe quel-
ques jours au même endroit.

Après trois semaines à l'hôpital Cé-
néral d’Edmonton, Mlle Noëlla Girard
entre en convalescence chez ses parents,
M. et Mme Girard. Toute la famille
est profondément reconnaissante envers
les Compagnons et les personnes de
l'extérieur, qui ont manifesté tangible-
ment le témoignage de la prière et de
la sympathie chrétiennes.

À l'occasion du congrès de la Relève
Albertaine au Collège St-Jean, Edmon-
ton, sept élèves des Compagnons ont
participé à ces assises: ce sont Mlles
Hélène et Gabrielle Girard; MM. Gil-
les et Gabriel Bouchard, Evens Lajoie,
Réal Girard et Léon Lavoie.

Mile Thérèse Johnson, institutrice,
s'est unie aux professeurs de la Divi-
sion — pour la grande convention d'é-
tudes, à Fairview, Alta. Mlle Johnson.
a représenté aussi l'Ecole St-Isidore
à la Relève Albertaine.

Elle. — Pour ton anniversaire, que
désires-tu, cher ami?

Lui (après un silence) — Eh! ibien,
fais sculpter tes traits sur ma pipe.

Elle. — Sur ta pipe? Pourquoi sur
ta pipe?

Lui. — Je désire me déshabituer de
fumer.

__A fable

Avec le temps frais, les gens
reprennent goût à l’abondante .et
fortifiante nourriture. C’est le
moment de se surpasser, chez les
bonnes ménagères. L'un de leurs
souscis principaux doit être de
bien nourrir leur maisonnée, sur-
tout le papa, gagne-pain, et les
enfants d'âge scolaire, en pleine
croissance.

Voici quelques bonnes recettes
qui feront toujours des heureux.
POTAGE AUX POMMES
DE TERRE
Faire frire deux tranches d'oi-
gnon dans 3 cuillerées à soupe de
beurre, ajouter 3 cuillerées à sou-
pe de farine, puis 6 tasses de lait
que l’on a fait chauffer au préa-
lable et auquel on a mélangé 6
pommes de terre pilées. Laisser
cuire quelques minutes. Passer à
la passoire fine. Assaisonner et
servir. Saupoudrer de persil fine-

ment haché.
PAIN DE VIANDE AU CITRON

Mêler 1 livre de porc maigre,
haché, 2 oeufs battus, le jus et
le zeste râpé d’un citron, 12 tasse
des miettes de -craquelins, et °un
peu de sel et de paprikn ar 7772.
Placer dans un moule à pain et
recouvrir avec 1 tasse de tomates
en boîte et des tranches de bacon.
Faire cuire à feu plutôt lent, 325
degrés F., durant 1 heure et 15
minutes. Retirer. le couvercle et
verser 12 tasse de lait évaporé
non dilué sur le pain: continuez
la cuisson, sans couvercle, durant
30 minutes:

TETE FROMAGEE

Se.procurer une petite tête de
porc et la faire tremper à l'eau
froide 4 à 5 heures ; la laver dans
plusieurs eaux, enlever les yeux,
le museau et tous les poils. Enle-
ver les ergots d’une patte de porc
et griller les poils qui restent, et
laver .avec soin. Mettre dans une
casserole et couvrir d’eau droide;
ajouter du sel, du poivre et 3 ou
4 oignons coupés en morceaux ;
laisser cuire jusqu'à ce que Ja
viande se détache des 05; la reti-
rer de- la marmite et la faire
refroidir. Passer le bouillon au
tamis, couper la viande en petits
morceaux; la remettre dans le
bouillon, ajouter 1 ruillerée à
soupe de cannelle, du persil, du
cerfeuil, 2 cuillerée à soupe de
clou. - Laisser mijoter quelques
minutes. Verser dans des moules
passés à l’eau froides faire pren-
dre froid.

POUDING AUX POMMES

Tamiser 2 tasses de farine avec
5 cuillerées à thé de poudre à
pâte avec une pincée de sel. Ajou-
ter Y de tasse de shortening et
bien mélanger avec une tasse de
lait. Pétrir environ 25 minutes.
Rouler la pâte 12 pouce d’épais-
seur et découper en bandes de
deux pouces de largeur. Couper
les pommes en morceaux après
les avoir pelées, enrouler dans
une bande de pâte. Saupoudrer
avec une tasse de cassonade :
ajouter 1 tasse d’eau froide: Faire
cuire durant 20 minutes. Badi-
geonner ensuite de beurre fondu
et muscade. Remettre au four 15
minutes et laisser dorcr.

——— 2 —

DROLES DE PIPES

Regarde donc dans cette vitrine
ces pipes dont le fourneau est gros
comme un chaudron. Je me demande
qui peut bien fumer avec ça!

Ce sont sans doute les gens à qui
le docteur ne penmet de fumer qu’une
seule pipe par jour et qui veulent sui-
vre ses conseils.

ASSEMBLEE GENERALE

TANGENTE

Mercredi dernier avait lieu le Service

anniversaire de Mme Ernest Portelance.
Cette semaine, nous avôns reçu dans
nos foyers, M. C. White, qui vendait
des Bibles complètes et illustrées, avec
le permission de Mgr H. Routhier. Les
Bibles sont magnifiques, plusieurs. de
nos familles en ont achetées.
Nos malades

Mme A. Chevalier qui est patiente
à l'hôpital de Spirit River depuis déjà
quelque temps et qui'y sera encore
quelques jours, nous lui disons patien-
ce et bon courage.

Il y a aussi Mme René Portelance-qui
a donné naissance à un garçon. Nos fé-
licitations à la mère (l'enfant se porte
bien).

Mme Omer Laurin a aussi fait un
court séjour à l'hôpital.

Mlle Anne-Marie Chevalier qui a
été opérée pour les amygdales à l'hô-

pital de Spirit River, est de retour et

se porte bien.

VIMY

Le souper au poulet de la paroisse
eut lieu dimanche le 14 octobre. Nous
remercions tous ceux qui ont fait de
cette soirée un vrai succès. Les visiteurs
d'Edmonton, Legal, Picardville, Clyde,
\Westlock et bien d’autres. Nous re-
mercions aussi les dames et messieurs
qui ont donné leur temps, surtout Mme

Aimé Fortier qui était.en charge du:

souper et qui doit être complimentée
pour l'ouvrage qu'elle fait depuis plu-

sieurs années. Le premier prix de la’

râfle, une montre bracelet fut gagnée
par Mme Wilfrid Provençal, le deuxiè-
me, une cafetière éléctrique fut gagnée
par Mlle Marie Morin. À

Les travaux se font à l’école pour ins-,

taller l’eau. De l'ouvrage se fait aussi
sur les chemins au sud du village par
la municipalité.

Mile Paulette Dusseault passait quel-
que temps à l'hôpital de Westlock der-
nièrement. | |

BEAUMONT

M. et Mme Adélard Gobeil sont les
heureux parents d’un nouveau bébé.

M. et Mme Lucien Rodrigue sont
aussi les heureux parents d’une nouvelle
petite fille, baptisée par le R.P. Pelle-
tier. Parrain et marraine sont M. et
Mme Rodrigue, de Devon.

M. et Mme Doyle sont aussi les hcu-
reux parents d’un nouveau-né, baptisé
dnmanche le 14 octobre par le R.P.
Yvon St-Arnaud.

Mme Billsborow avantageusement con-
nue dans ce district, est actuellement
patiente à l'hôpital.

—A quoi te sert-il d’être loué par
tout le monde, si ta conscience t'accu-
se? Saint Grégoire

Mercredi le 17 octobre 1956

Bienvenue
aux visiteurs

Nous sommes heureux d'accueil.
lir les visiteurs à notre établisse-
ment. C'est que nous sommes
fiers des progrès accomplis chez
nous, par la modernisation de
nos facilités, ainsi que par les
commodités et le confort que
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servons. Nous invitons tous ceux
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visiter notre établissement. Ou
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Nous lui souhaitons un prompt rétablis-
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Le 11 novembre prochain aura lieu
une Fête Paroissiale. Dans l'après-midi «
il y aura des jeux et divers amusements

la dernière session du Parlement à Ottawa.

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la salle paroissiale et la soirée se ter-
minera par un beau film. ” | k

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L'AUTEUR
par le R.P. Albéric Fréchette, franciscain, Curé actuel de la paroisse Notre-Dame
de Lourdes, Maillardville, Colombie Britannique, Editions “La Survivance”,
Edmonton, Alberta, Préface de Mgr Joseph Alfred Langlois, Evêque de Valleyfield,
P.Q0. 1956, 414 pp. prix $2.50. (Par la poste : $2.75),

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Re intéressante. Vous n’exagériéz pas lorsque vous nous parliez de cette belle àme.
Je souhaite de tout. coeur que ce livre soit répandu dans les communautés
- religieuses d’abord, et, dans tous les foyers chrétiens ensuite”.
; Supérieure Générale des Petites Missionnaires de St-Joseph.

. : : = gez votre argent pour des chèques de voyage . . ::
Avis aux Créanciers Nes Ce VOYRES

Succession de feu Rodrigue Pariseau,
, fermier, Ie rite province
Les retraites sont de 2 jours, commençant et finissant à 8h. p.m. Avis est par le rare donné, que
: du mardi au jeudi et Gu vendredi au dimanche : toutes les personnes ayant des réclama-
mo , tions contre la succession du sous-nom-
80 oct. - ler nov. (dames) mé Rodrigue Pariseau, déGédé le 17 juin
Mme Louis Beland, 10022 - 110e rue, tél. 20514 AD. 1956, sont tenues de faire aux
kr . ‘ soussignés; le ou avant le 17ème jour
; / Jeunes gens (16-18 novembre) * de novembre A.D. 1956, l’état complet
M. Laurier Gobeil, Beaumont, Alta. — Tél. 9728422 et dûment vérifié de leurs réclamations
M. George Théberge, Legal, Alta. — Tél. 21* et de toutes sûretés détenues par elles,
Hommes ( 30 nov -2 déc.)

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—-Les Pauvres Clarisses, C.P. 464, Sherbrooke, Qué. ‘
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AT PR Se RL

Re ES CN RE

nee

ot TS ne 25

(eicre le 17 octobre 1956

Imimaculée-
Conception

Vendredi soir dernier avait lieu la
première réunion de notre Association
de Parents et Maîtres, en mème temps
que la distribution des prix de l'ACFA

et de Catéchisme. M, le président de

notre association, M. L. St-Arnaud,
distribua les prix et les diplômes, après
quoi notre bon curé, l'abbé Ketchen,
félicita tous les élèves d’avoir passé a-
vec de si bons points et les encouragca
à toujours faire ainsi.

Au cours de cette soirée avaient lieu
les élections des officiers de l’Assoria-
tion; fut réélu président, M. Lucien St-
Arnaud; vice-présidente, Mme Eugène
Villeneuve; secrétaire, Mme Léo Bel-
land; trésorier, M. Joseph Leduc; con-
seillers: M. Léger St-Pierre, Mme Ar-'
mand Leduc, Mme A. Demers. Après
quelques points de discussions, se ter-
mina l'assemblée,

Espérons qu’à la prochaine assem-
blée il y aura encore un plus grand
nombre de parents présents.

En visite chez M. et Mme Sviva
Maheu, son frère, M. Maheu, de Gran-
by, P.0Q.

Vendredi dernier, Mme R.-A. Déon
recevait la nouvelle de la mort de
son frère, M. N. Boucher, du Manitoba.
Baptèmes ;

David-Henri Corriveau, fils de M.
et Mme Armand Corriveau, Parrain et
marraine: Patrick Laulor et Mary Me
Donald.

Yvette-Marie-Aline Loriau, fille de
M. et Mme Maurice Loriau. Parrain et
marraine: Max Kowalchuk et Aline Ko-
walchuk. | .

Paulette-Patricia-Marie Bessette, fil-
le de M. et Mme Roland Bessette. Pak
rain et marraine: Fernand et Annette
Bessette.

Monique-Aurore-Marie Tessier, fille
de M. et Mme R, Tessier. Parrain et
marraine: Henri et Aurore Gobeil.

Le cinquantenaire
de trois lettres

Berlin. — Les trois lettres — SOS
— servant de signal de détresse pour
les” navires ont eu cinquante ans sa-
medi. .

Elles furent adoptées en 1906 lors
d'un congrès international tenu à Ber-
lin. On avait convenu que ce signal,
dans le code Morse — trois points,
trois barres, trois points — était facile
à identifier, malgré la pauvreté de la
réception par sans-fil à cette époque.

Quant à la signification que l’on à
donnée à ces trois lettres (Save Our
Ship”), elle est pure fantaisie, même
si elle s'applique fort bien en l'occu-
rence.

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un demi-mille du chemin gravéllé. L’au-

tobus d'école passe devant la maison.
à garages, bon poulailler, bonne écurie,
9 graineries. Les. animaux et les ma-
chines ne seront pas vendus avec la
- terre à moins que l'on préfère un peu
plus cher pour posséder une ferme tou-
te prête à opérer. Prix de sacrifice pour
la ferme. S'adresser à M. John Roske-
wich, Breynat, Alta. 8, 24-10

œ mode

Les adolescentes sont vraiment

choyées par les dessinateurs et
créateurs de vêtements. Chez
les couturiers et dans les maga-
sins, on leur offre une belle va-
riété qui convient bien à leur
Âge et à leur tempérament. Cet
automne on présente une abon-
dante collection de manteaux à
la jeunesse féminine. En voici
un spécimen en tissu de laine
à. pointe d'aiguille agrémenté
d'un petit col de velours noir.
On le porte ample, avec deux
doubles plis à l'avant et à l'ar-
tière, qui s'élargissent vers le
bord. Voilà une tenue à la fois
charmante et élégante pour jrs
semaines frafchec.

JOUSSARD

Nos maîtresses d'école, les Soeurs
Annelle et Jeanne Léonie se sont ren-
dues à Fairview, pour ki Convention

Jes 11 et 12 octobre. Pendant ce temps

les élèves se réjouissent d’un congé.

Nos collégiens: Alex Carrier, Eugène
Leblanc, Denis Boily et Richard Bras-
sard sont venus se promener dans leurs
familles rospectives, mais se disent
heureux de retourner à l'étude.

Mlle Jeannette Boily, travaillant à
Falher, dans sa famille pour quelques
jours, également chez leurs parents
sont venues les demoiselles Bérangère
et Odette Bédard du couvent de Me
Lennan.

Une petite cérémonie s'est déroulée,
dimanche après-midi, Jors de la béné-
diction, par M. le Curé, de la pierre
tombale qui nous rappellera longtemps
une défunte chère, Mme Jos Brassard.

En visite chez M. le Curé, M. H.
Charest et Mile Jeannine Nolette, de
Girouxville.

M. et Mme Roger Dubé partent pour
aller travailler à la Mission de Clunv.
Nous leur souhaitons beaucoup de
bonheur à cette endroit.

La famille Gloria Charrois est partie
à la ville d'Edmonton pour quelques
jours, visitant parents et anis.

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= Encaissabte en tout temps à la valeur d'achat &
« Plus les intérêts. . x
- e e
CL] |]

\ 4

SAINT-JOACHIM

Mercredi 10 octobre nous appre-
nions la triste nouvelle que M. Albert
Thibault, un de nos estimés paroissiens
imourait subitement chez lui. M. Thi-
bault était le père du R.P. Fernand
Thibault, o.mi., et l’époux de notre
dévouée chroniqueuse de la paroisse.
A la famille durement éprouvée nous
ffrons nos plus sincères condoléances.

Sous les auspices des Dames de
Ste-Anne il y aura dimanche prochain
à la salle paroissiale à 8h.15 une soirée
au profit des Bourses pour les voca-
tions, c’est-à-dire, afin d'aider finan-
cièrement des jeunes. étudiants du coi-
lège St-Jean peu fortunés mais dési-
reux de se voucr au sacerdoce, Voilà
une oeuvre par excellence, qui devrait
ètre fortement encouragée. Bienvenue
à tous.

Du 30 octobre au ler novembre il
v aura une retraite fermée-à St-Aïbert
pour toutes les dames canadiennes-
françaises. Voici une opportunité chères
amies de bien profiter du temps de la
grâce qui passe; sachons en profiter.
Toutes celles qui désirent prendre part
à cette retraite devront s'adresser à
Mme Louis Belland, tél. 20514,

M. et Mme André Déchène sont de
retour d’un voyage à Gravelbourg,
Sask., où ils ont assisté à l'inauguration
du 5,000 watts du poste français CFRG.
M. Bernardin Gagnon se rendit aussi à
Gravelbourg pour la circonstance.

Plusieurs des amis de M. Léo Rc-
millard furent heureux de le rencontrer
lors de son séjour à Edmonton la se-
maine dernière, Et au programme
“Chez Ti-Pit” tous les auditeurs eurent
la grande surprise d'entendre Tit-Pit en
personne et son inséparable compagnon
Octave. Nous vous disons revenez-nous
encore tous trois.

Mme Henri Constantin quittait Ed-
monton, mardi dernier, pour aller re-
joindre sa fille Irène et son fils Noël,
actuellement en visite à Montréal, qui
tous trois assisteront au mariage de
sa fille ainée, Mlle Rita à M. Roland
Truba qui aura lieu samedi le 20
octobre, en la chapelle Notre-Dame
à Montréal. M. Truba est d’origine
tchèque parlant plusieurs langues il
parle particulièrement ‘bien le fran-
çais.

M. et Aime Armand Turcette sont
de retour d’un voyage à Montréal et

Boston Mass.

M. Georges Lemoine est actuelle-
ment à Falher de là il continuera rou-
te à Rivière-la-Paix pour y reprendre
son emploi.

M. et Mme Phillippe Jubinville sont
de retour d’un voyage à St-Paul d'où
ils se rendirent au couvent à Fort
Kent pour y visiter leur fille Annette.

Bonne santé à Mme P. Barbeau,
anuintenant convalescente chez
après un court stage à J'hôpital, ainsi
que Mme J.-A. St-Pierre présentement
hospitalisée. à

Née de M. et Mme Gilbert Lavallée
(üée Anita Latour) une fille qui portera
les wrénoms de Marie-Carole. Félicita-
tions aux heureux parents.

cîk-

LA SURVIVANCE

La chronique de Calgary a été plu-
tôt négligée pour quelque temps pour
cause de maladie mais on nous promet
de remettre jumelle de Québec sur la
mappe, dorénavant.

Le club français de Calgary à recom-
mencé ses activités d’autonine par un
“\Veiner roust” aux confins ouest de
la ville. Quelque trente personnes se
sont rendus au camp. champêtre où
on à dégusté force saucissons et petits
pains sans compter rafraichisse-
ments Au retour au club, chansons ac-
compagnées par Mile Lapierre et sui-
vies d’une sauterie jusqu'à une heure
avancée,

les

Il ne faut pas oublier non plus le
souper à la dinde où plus d’une cen-
taine de personnes ont patronisé Îles
activités du club. Quand il s'agit de
Mmangeaille on peut toujours compter
sur une bonne assistance, chose curieu-
se.

Notre cité a perdu un citoyen bien
estimé, relieur et en plus maitre de
chapelle de la paroisse Ste-Famille, M.
]J.-Victor Bénard. Accompagné de Mine
Bénard, Jean, son fils et des membres
de sa famille a disposé de sa propriété
de la dix-septième avenue pour aller
s'établir dans ‘la capitale ayant fait
l'achat d'un local pour poursuivre son
travail sur une plus grande échelle. On
nous apprend qu'il x actucllement une
dizaine d'employés et font des travaux
de toutes sortes dans la papeterie. Il
est à espérer qu'Edmonton lencourage,
surtout nos Canadiens français. -

Avant leur départ, un comité chargé
de leur présenter un souvenir à réuni
un grand nombre d'amis où la veillée
s'est bien passée et un goûter fut servi.
les bons voeux et souhaits de notre pa-
roisse les accompagnent dans leur nou-
velle entreprise.

Notre dévoué curé, le R.P. Frudeau
nous: est revenu de son long voyage à
Rome où il fut reçu en audience privée
par Sa Sainteté le Pape Pie KIT

Naissance d'un gros garçon chez
M. Pierre et Mme Abond, née Louise
Bénard. Madame Victor Bénard, d'Ed-
monton, est en visite chez sa fille pour
l'occasion.

A fasper, il y a quelque temps, se
tenait une grande convention des mé-
decins canadiens-français du Canada,
quelques centaines re séunissaient pour
propager les intérêts de la médecine.

M. Eugène Labrosse, de Mannix Li-
nited de la rue Portland, est sous les
soins du Dr Wright, depuis quelques
jours. Le mieux se fait sentir sensible-
ment.

En voyage dans Est, M. le Dr Beau-
chemin et Mme Beauchemin. Hs sont
attendus ces jours-ci.

AUDIENCE DU PAPE AU :
PRESIDENT DU SENAT CANADIEN

Cité du Vatican. (CCC) — L’hon. sé-
nateur Wishart McLea Robertson, pré-
sident du Sénat canadien et Mme Ro-
bertson ont été reçus en audience pri-
vée par Sa Sainteté le Pape Pie XII, le
25 septembre dernier, à la Villa pon-
tificale de Castelgandolfo.

Les résolutions de la conférence
liturgique de London, Ontario

Les résolutions suivantes ont été a-
doptées, à l'issue de la réunion de la
Conférence liturgique nord-américaine
qui se tenait à London, Ontario, du
20 au 23 août dernier.

“Les étapes principales d’une réfor-
me liturgique sont déjà établie; l’on
y remarque un souci de sauvegarder
l'intégrité de la pastorale; l'usage de
l'histoire et le respect du passé sans
y trouver des entraves; une simplifi-
cation des éléments qui ont une impor-
tance théologique primordiale et qui
induisent le plus au oulte divin; le désir
d'enrichir la vie dévote par la liturgie.

“Le Saint-Siège a clairement indi-
qué que de récents changements ne
sont que des débuts et qu’une rénova-
tion de la liturgie est à l'étude et sera
fondée sur les principes que nous ve-
nmons d'énoncer.

“Nous savons que le but pastoral
que se propose cette réforme nous fait
voir que le Saint-Siège désire pren-
dre lavis des apôtres de la liturgie
dans les diverses parties du monde.
Ainsi, nous soumettons ces résolutions
qui expriment le désir de ce groupe
de voir se poursuivre la réforme litur-
gique. Nous croyons qu'elles s'adaptent
aux tendances déjà établies et qu'elles
prendront pour l'Eglise de cette partie
du monde ne valeur spéciale,

“Nous soumettons que: 1 — Les
sages dispositions du décret du 23
mars 1955 sur la simplification des
rubriques, reçu avec tant d'enthou-
siasme par le clergé et les laïcs, soit
complétées selon les normes déjà in-
diquées dans le décret même et selon
l“Ordo Hebdomadac Sanctae”,

LA MESSE

2 — Que dans la révision du Missel,
les rubriques — suivant en cela les
données de d’“Ordo Hcbdomadae Sanc-
tae” — indiquent la participation des
fidèles par des expressions telles que :
“omnes respondant, omnibus sedenti-
bus et audientibus”, etc.

3 — Que l'on encourage la pratique,
déjà prévue dans les rubriques et re-
connue de grande valeur pastorale fa-
vorisant la participation populaire à
la messe, de célébrer le Suint Sacrifice
à un autel qui fait face à l'assistance.

4 — Que dans l'impression du Missel
Romain, des caractères typographiques
indiquent clairement la structure de
base de la Messe, tout spécialement
que le Canon commence par “Domi-

nus vobiscum” avant la préface et se

termine par “Amen” après la Doxolo-
gie.

5 — Que d'accord avec le préam-
bule de 1“‘Ordo Hebdomadae Sanctae”,
toute répétition soit éliminée du chant
et de la récitation de la Messe.i

6 — Que les dispositions de la réci-
tation des collectes des messes chan-
tées et solennelles, stipulées dans le
décret du 23 mars 1955, s'appliquent
aussi aux messes basses.

7 — Que, dans ke but de rehausser
li valeur pastorale de la messe des ca-
thécumènes, l’on mpennette que ces

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prières soient récitées dans la Jangue
du peuple.

8 — Que, au bénéfice de la vaste
majorité des fidèles dont le seul con-
tact régulier avec FEcriture sainte
consiste dans la lecture des priéres de
lt messe, l'ordre saisonier des messes
s'échelonne sur un cycle de trois ou
quatre ans, permettant ainsi aux fidè-
les de connaître davantage l'Ancien et
le Nouveau Testament.

9 — Que, au bénéfice de la forma-
tion spirituelle des prêtres et des laïes
qui pourraient profiter de la lecture
quotidienne des Ecritures en partici-
pant à l'activité de l’année liturgique,
l'on place certaines limites aux messes
de Requiem dont le nombre cest régi
en ce moment par mandement général
ou par l’indult,

10 — Que le Credo ne demeure à la
liturgie de la Messe que le dimanche
et les fêtes de première classe,

J1 — Qu'une formule abrégée de
“Joratio fidelium” soit approuvée, a-
fin que les intentions faisant l'objet, par
exemple, des prières après la messe,
soient rappelées au cours de la anesse.

12 — Que, pour le bien des âmes,
l'on rend le rite de l'Offertoire plus
significatif pour les fidèles.

13 — Que l'on chante le Sanctus
au complet ( compris le Bencedictns)
avant ke “Te Igitur”.

14 — Que la grande Doxologie du
Canon, au cours de laquelle selon Pie
NH dans “Mediator Dei”, le peuple
“doit être étroitement Grand
Prêtre et À son ministre terrestre”, soit
récitée à vois haute où chantée par
le prêtre,

15 — Que la genuflexion qui inter-
rompt la grande Doxologie soit re-
mise jusqu'après le moment où les fi
dèles ont répondu Amen.

16 — Que le moment de li Con
munion ne soit pas interrompu par la
récitation du Confiteor et de l'absolu-
tion générale.

17 — Que de prologue de l'Evangile
selon saint Jean, récité maintenant à-
près l'Ite Missa Est, devienne une priè-
re facultative du célébrant lui-même.

18 — Qu'aux synodes, retraites et
autres réunions importantes du clergé,
l'on permette quelque disposition de
“concélébration” à la discrétion
l'ordinaire.

LE BREVIAIRE

19 — Que, au bénéfice spirituel des
prêtres du ministère actif, le rôle pri-
ainitif des Laus conne prières matina-
les, des Mätines comme méditation
et des Vôpres, comme prières du soir,
soit rétabli.

20 — Que les prètres du ministère
actif aient la permission de réciter le
bréviaire dans leur langue maternelle
pour les motifs suivants: a} pour l'uni-
té du l'Eglise; la récitation de l'Office
divin dans la langue maternelle favo-
risera l'unité d'esprit et de coeur chez
les prêtres de toutes nations par leur
compréhension commune des prières
officielles de l'Eglise.

b) Au bénéfice des prêtres. li réci-
tation de l'Office divin daus la langue
maternelle contribuera grandement à
la vie dévote et à la piété personnelle
du prôètre. '

c) Aux fins de la prédication, Kat ré-
citation de l'Office divin dans la lu
gue qu'emploie le prêtre dans su pre-
dication, établira un contact plus vital
avec les Ecritures sacrées. les Pères de
l'Eglise et les écrits des Souverains
Pontifes, enrichissant
cation.

d) Afin de répandre la Foi, la réci-
tation de l'Office divin dans la lanyne
anaternelle et par conséquent la fami-
liuarisation plus complête avec le Nou-

uni au

ainsi la prédi-

J. C.
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Notre motto: Dignité et Service

veau et l'Ancien Testaments apporte-
raient une valeur pastorale accrue au
prêtre dans ses rapports avec ceux
qui sont séparés de l'unité de l'Eglise,
particulièrement dans les pays à majo-
rité protestante.

Nous soumettons ces résolutions a-
vec Le respect le plus profond et une
immense gratitude.

7 Af, l'abbé Aloysius F. Wilmes,
Secrétaire de la Conférence
liturgique, Elsberry, Missouri,
Etats-Unis.

À LA CLINIQUE

—Courage, mon ami, déclare le doc-
teur à son patient. Je souffre exacte-
‘nent du même mal que vous.

—Peut-être. rétorque le malade, mais
avec cependant un avantage:
vous n'avez pas le même médecin!

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vous

—Docteur. le froid
des maux d'estomac.
—Prencz du charbon !

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Page ü

Mot du Directeur
des programmes

Les: directeurs de CHFA, le gérant
de CHEFA ont tous des impressions dif-
férentes de la nouvelle saison radio-
phonique mais qu'en pensent les audi-
teurs? D'après les lettres ct les com-
mentaires de vive voix que nous a-
vons reçus, Voici ce qui semble avoir
plu le plus (attention au bafouillagel).
Tout d’abord la température des ré-
gions autres qu'Edmonton semble ten-
dre bien service à nos auditeurs de la
campagne. Ensuite il y a l'émission
“Horoscope” diffusée chaque matin à
neuf heures moins quart qui s'est ga-
gnée un-bon nombre d’auditeurs. Dans
le domaine de la chansonnette fran-
çaise, nous comptons de plus en plus
d’adaptes. “Moi j'm'en fous” et “La
Chanson à son meilleur” exploitent
deux genres différents chaque après-
midi à 3h. et 4h.30 respectivement, le
courrier est volumineux et nous vous
en remercions sincèrement.

CHFA ne fait pas cependant que du
travail en studio. Une équipe vous a
apporté fidèlement un résumé des dis-
cussions et des activités du congrès de
“La Relève” qui s'est déroulé au col-
lège Saint-Jean il y a quelques jours.
Un total de 75 minutes de reportages
a été diffusé en plus des nouvelles
contenues dans un grand. nombre de
bulletins d'informations. Le 21 nous
diffuserons pour vous une messe pon-
tificale de l’arène de Falher. Quelques
jours après nous commencerons les en-
registrement de “Soirées en Alberta”
dans la région de Saint-Paul. Nous in-
vitons tous les gens de la région d'Ed-
monton à organiser des petites soirées
du bon vieux temps et à communiquer
avec le Directeur des programmes pour
qu'elles soient enregistrées. Il ne fau-
drait pas qu’on dise que la région d’Ed-
monton est la moins bien représentée
à ces programmes. Enfin, en novembre,
CHFA présentera son spectacle annuel
cette année dans la région de Rivière-
la-Paix;, ça promet d'être quelque chose
aneilleur que jamais. Suivez attentive-
ment cette chronique pour des nou-
velles de ce grand spectacle qui sera
donné à 3 ou 4 reprises dans Rivière-
a-Paix en fin de novembre. Comme
vous le voyez chers auditeurs, CHFA
cette année a décidé plus que jamais
d'aller vous rencontrer, de vous serrèr
la main. C’est la meilleure façon croy-
ons-nous de faire un bon travail, en
connaissant notre auditoire et en sa-
chant de quelle façon nous pouvons
le servir le mieux possible.

—La joie est le parfum de Dieu,
senti dans l'âme. Ernest Hello

-sion!.…

cha

JEIL DE BOIS

“Je n'aurais jumais cru que ces
gens-là seraient devenues cuisiniers!”
Voilà une simple petite phrase saisie
au hasard! Naturellement on parlait
“de l'émission FRICASSEE!. L'idée
vient on ne sait d’où, on ne sait éga-
lement pourquoi ! Ce qui est certain;
c'est que messieurs lés-annonceurs se
prennent au sérieux |

Faisant appel aux fibres les plus sen-
sibles de leur cerveau, ils mettent en
lumière certaines vérités, mais à la
manière de La Palice.! Hourra tout de
même, parce qu'il y a effort! L'autre
jour, j'ai glissé un oeil de bois indiscret
vers le grand studio. Vous savez ce

. que j'ai vull! Deux visages qui grima-

çaient. Géralde Lachance et Jean Ca-
ronf... Un peu plus loin, attablé au pia-
no (en effet il semblait vouloir le man-
ger) Roger Drolet qui fournit les ac-
cords (!) durant la lecture des perles!.
À l’autre bout, dans la cabine de Fopé-
rateur: Laurier Leclair qui riait!… Au
moins il y en a un qui apprécie l'émis-
“Fricassée”, m'a-t-on soufflé
à l’orcille, est en ondes tous les mar-
dis soirs à 7 heures! Donc ne man-
quez pas cette nourriture... de l'esprit!

Parler de “Fricassée” m'amène na-
turcllement 6 la cuisine, mar consé-
quent je m'adresse maintenant tout spé-
cialement à la ménagère! Quand il
mwarrive de me lever tôt, j'écoute ha-
bituellcment l'émission de “Madeleine”,
à 11 heures (!) tous les jours. Voilà
une émission, il me- semble, suscepti-
ble d'intéresser toutes nos auditrices,
Que de conseils, de bons mots, de jo-
lies trouvailles et que d'expérience de
la part de lanimatrice: Madeleine,
Vous pouvez également mettre votre
grain de sel (décidément je suis dans
la cuisine!) en écrivant à Madeleine
et lui offrant vos suggestions. Ce
programme est présenté avec les hom-
mages de CANADIAN BAKERIES,
PERFECT FURRIERS et LAURA
LEE LADY WEAR. Donc, ne manquez
pas d’être à l'écoute !

Déjà des lettres de félicitations! A
propos des programmes ‘étrangers. Il:
me semble d’abord que la colonie
JUIVE apprécie de plus en plus la
période 1h. à 1h.30 chaque dimanche
alors que tous peuvent écouter des mé-
lodies du répertoire juif. Un bon moyen
de connaître les étrangers en se fami-

680
k.c.

Dans ce tableau, vousi12.45— Journal agricol
des| 1.00—Nouvelles
1.05—Caval, des ondes
2.00—Ranch 680
3.00—Moi, j'n'en fous
3.30—Arabesques
3.45-—Mois du Rosaire
4.00—Radio-Journal
4.10—Intermède
4.15—Prog de Végreville
4.80—Chanson
5.00—Repos
5.15—P’tits bouts d’choux
5.45—Pourquoi pas ?
5.55—Sports
6.00—Radio-Journal
6.10—Billet du soir
6.12—Au coin du feu
6.30—Un hom. et son p.110.05—-Vos requêtes
6.45—Chapelet
7.00—Vedette ce soir
7.15—4 coups de pinceau|11.30—Réveil-Rural
7.30—Petit théâtre
8.00—Inf. Radio-Canada]12.05—Succès du jour
8.80— Concert . léger
9.00—Prog. allemand
9.30—Prog ukrainien
10.00—Radio-Journal
10.15—Moments de vérité] 1-00—Nouvelles
10.30—Variétés
11.00—Sports

11.01—Or. Radio-Canada
12.01—Nouvelles
12.06—Fin des émissions

trouverez: J’horaire
émissions du samedi et du
dimanche; celui du lundi
sert de base aux autres
journées de la semaine.

- Dimanche
9.55—Ouverture
10.00—Radio-Journal
10.05—-Heure du Concerto
10.55—Radio-Journal
11.00-—Messe Dominicale
12.00-—Musique légère
12.15—Radio-Journal
12.95—Activités sportives
12.30- Quelques valses
12.45—Com. Cominco
1.00-—Mélodies Juives
1.30-—Opéra
4.00—Radio-Journal
4.10—-Intermède
4.15—Fantaisies
35.00—Chansonettes
5.30—-Petites symphonies
6.00—-Au Coin du Feu
6.30——Pays des chansons
.7.00-——Match
7.30-—Mosaïques Domi.
8.00—Radio-Journal
8.15—Piano populaire
8.30—Prise de bec
9.00—Prog. allemand
9.30—-Prog. ukrainien
-0.00—Radio-Journal
10.15—George Hillaby
10.30—N. dramatiques
11.00—Sports |
11.01—Adagio
12.01—Nouvelles
12.06—fin des émissions

Lundi
6.55—Ouverture
7.00—Nouvelles,
7.05-—Radio-Pyjamas
7.80—-Ici et là
7.40—-Ailes de la liberté

- 7,45—Radio-Journal
8.10—Sports
8.15—Prière du matin
8.30—Petit déjeuner
8.45—-Horoscope
9.00-—-Nouvelles
9.05—Intermède
9.10—Avec Simone

. 9.15——Envers—endroit
9.30—Fémina
9.45—-Bal musette
10.00—Nouvelles
10.05—Vos requêtes ‘
10.45—Je vs ai tant aimé
11.00-—Madelcine
11.15--Concert Minute
11.80-Réveil rural :

12.00—Etat des routes
12.05—Succès du jour
12.10-—Sports

12.15-—A mon avis

12.90—Gué-Mar.-Rossi

| Mardi
9.30—F'tit #4 d'heure
3.00—Radio-Parent
4.15—Propag. de la Foi
7.00—Fricassée
7.30—Espagne et Italie
8.30—Chacun sa vérité
10.15—Vie en relief
10:30—Les fleuves
11.01-Con. international
Mercredi
11.15---Madeleine |
4.15-—Peuplades du nord
7.00-—Musique légère
730-—Musique populaire
8.30— Chanson canadien.
10.30—Musique de ballet}10.00—Radio-Journal
11.01—Adagio

Jeudi

9.80—P'tit 4 d'heure
11.50—Con. coopération ‘
4.15—4 heure Ste-Anne
7.00—Chan. canadiens
7.30—Voisins d'en face
8.30—Avant-Première
-0.15—Vie en Relief
10.30—Chanson France
11.01——Adagio

.. Vendredi
11.15—Edmonton-Sud
4.15—Radio-Marie
7.00—Musique Pays-Basimuniquera tous les der-
7.30-—Chasse à l’inconnu/niers changements qui af-
8.30—Conf. de presse

Nos Programmes

10.30—-Neil Chotem
1L.01—Adagio

Samedi
6.55—Ouverture
7.00—Nouvelles
7.05—Radio-Pyjamas
7.30—Ici et là
7.35—Radio-Pyjamas
8.00—Radio-Journal
8.10—Sports
8.15—Prière du matin
8.30—Prog de Falher
9.00-—Nouvelles
9.05—-Intermède
9.15—Prog. Sunny-Boy

10.00-——Nouvelles

10.30--Tante Lucille
11.00—Folklore de c.-nous

12.00—Etat des routes.

12.10—Sports
12.15—Radio-Journal
12.25—A mon avis
12.30—Girouxville

1.05—St-Paul :
2.15—Ranch Morinville
8.00—Bonnyville
4.00—Radio-Joumal
4.10—Musique détente
4.80—H. catho. en Cri
5.00—Mess. Immaculée
5.80—Collègiale
3.45—Et pourquoi pas?
5.55-——Sports °
6.00—Radio-Journal
6.10—Billet du soir
6.12—-Au coin du feu
6.30—Langue pendue
6G.45—Le chapelet
7.00—Ti-Pit

- | 7.80—Chansonnettes
8.00-—Radio-Journal
8.10—Soliste invité
8.30—Hier, aujourd’hui
9.00-Prog. allemand
9.80—Prog. ukrainien

10.15—-Au Cop d'Or
11:00—Sports

11.01 Adagio
12.01—-Nouwelles
12.06—Fin des émissions

Note: Nous invitons nos
auditeurs à écouter tous
les jours l'émission “Billet
du soir” qui est en ondes
immédiatement après les
nouvelles de six heures.
Ce programme vous com-

fectent notre horaire.

9.30—Heure des jeunes

—

liarisant avec leur folklore! |

Inutile de mentionner aussi les pro-
grammes . UKRAINIENS . qui passent
maintenant tous les jours à la même
heure, soit 9h.30. Un Canadien fran-
ais inc disait lautre jour que dans
tous les foyers ukrainiens qu'il avait
visités jusqu'ici, les familles synthoni-
saient CHFA.

Et j'ai rencontré un autre monsieur,
la semaine dernière. Lui me parla des
programmes ALLEMANDS. “Les meil-
leurs à Edmonton”, selon l'avis d'un
très grand nombre d’allemands tra-
vaillant avec Jui. Et je ne Jui ai pas
fait dire! D'ailleurs je partage en-
tièrement cette opinion, quand j'écoute
tous les soirs à 9h. cette émission pré-
sentée par le GERMAN RADIO COM-.
MITTEE.

Tout cela pour vous dire qu'il existe
non seulement variété, mais aussi qua-
lité...

Vous connaissez maintenant quel-
ques-unes de mes impressions. Mais
déjà j'ai pensé qu'il serait aussi inté-
ressant d'en connaître quelques au-
tres. C'est pourquoi j'ai invité le Di-
recteur des Programmes, Géralde La-
chance à sauter sur sa plume pour
une petite communication...

Je tire donc ma révérence en vous
invitant à me rencontrer dans la même
page la semaine prochaine tout en cé-
dant maintenant la place de l'Oeil de
bois à Géralde Lachance...

Il y a plusieurs
formes d’apostolat
Rappelle S.S. Pie XII

Cité du Vatican. (CCC) — Rece-
vant les dirigeants et les membres de
l'Associafion de l’Apostolat de la Priè-
re, le Pape a prononcé un discours
dans lequel ä a, en partieulier, fait
ressortir le rapport étroit existant en-
tre cet apostolat et l’apostolat des
laïques.

Relevant, toutefois, qu'il est nom-
bre de gens qui soutiennent que tous
les chrétiens peuvent et doivent se
consacrer à l’apostolat, le Pape a dé-
claré:

“Il faut faire preuve de modération
et de prudence à cet égard: pour exer-
cer l'apostolat, il est nécessaire d'a-
voir des qualités spirituelles et une
certaine condition de vie que tout le
monde n’a pas. Tout le monde ne peut
pas être bon catéchiste, orateur et pro-
pagateur de la doctrine de la foi ca-
tholique. Tout le monde n'est pas la-

‘pable d'attirer et d'attacher à sa cau-

se ceux avec lesquels il vit. Pour beau-
coup de gens, les soucis de la famille
qu'ils ont étéappelés à constituer et
qu'ils doivent toujours préférer sont tel-”
lement ‘ absorbants qu'ils n’ont ni le
temps ni la force de se consacrer aux
activités particulières de l’apostolat.” *
Pie XII a poursuivi en disant qu’il
est par ailleurs deux autres formes d’a-
postolat que tout le monde peut exer-
cer cet qu’il recominandait à tous les
fidèles: l’apostolat de la prière et
l'apostolat du bon exemple. “Ces for-
mes d’apostolat, a ajouté le Pape, de-
mandent seulement que chacun se
montre chrétien sincère et qu'il vive
étroitement uni au Christ”.
ES
On déforme le
sens de l'amour

St-Jean, N.-B. — Mgr Francis A.
Marrocco, évêque auxiliaire de Toronto,
a déclaré à une réunion de la jeunesse
catholique que “les chansons, les films
et les livres modernes” déforment le
sens de l'amour.

“Les films et les chansons vous font
croire que vous faites l'amour alors
qu'en réalité vous participez à un acte
égoïste et mesquin qui ne recherche
que votre satisfaction personnelle”, dit-
il. LE LA “

Mgr Marrocco a signalé qu'il existe
une grande différence entre ce que
les étoiles de l'écran et les chansonniers
considèrent comme le sens de l'amour”
et “le fort désir de posséder un objet
et de donner constamment à cet ob-
jet”.
ES
RS in nt rer

Le chapelet
à CHFA

OCTOBRE 1956

18. La famille de M. et Mme Hector
Brosseau de St-Paul.
19. La Compagnie de Gas de Bon-
nyville.
20. La paroisse St-Vital de Beau-
mont.
29, M. Paul-Emile Brochu de Mo-
. tinville. |
23. Les familles de Louis-Joseph La-
berge et Jean St-Arnaud, Gi-
rouxville.
24. La paroisse St-Edmond de Cal-
der.
93. La famille de M. et Mme Joséph
St-Martin, Edmonton.
26, La famille de M. et Mme Lionel
. Tellier, Edmonton. :
27. M. l'abbé J.-H. Gamier et Mlle
. Claire Garnier, de Végreville,
29. La famille de M. et. Mme Iré-
.. née Préfontaine d’Edmonton.
30. La paroisse St-Louis de Bonny-
ville, |
81. La paroisse St-Emile de Legal.

N.B. Dorénavant, la récitation du
chapelet passera à 6h45 tous les
jours. , Ts

. 7 _ — E

LA SURVIVANCE

Reportage du Troisième Congrès annuel
de la Relève Albertaine,

tenu les 5, 6 et Zoctobre.

-Ce reportage complette le compte-rendu publié
dans “La Survivance”" de la semaine dernière.

Comme cela avait été annoncé dans
notre dernier article, nous publions,
cette semaine, un compte-rendu com-
plet du troisième congrès de la Relè-
ve Albertaine, qui eut lieu au collège
St-Jean, les 5, 6 et 7 octobre.

Nous pouvons être justement fiers
de cet événement car c'est presque
un nouveau chapitre dans notre belle
“histoire Canadienne-française. Jamais
on à vu un tel enthousiasme, jamais on
a même vu un si grand nombre de jeu-
nes Canadiens français réunis ensem-
ble visant vers le même but et avec le
même idéal: celui de sauvegarder no-
tre héritage canadien-français. Pouvez-
vous vous imaginer 600 jeunes travail-
Jant ensemble à relever Ia jeunesse
d'aujourd'hui? Je vous assure, que c'est
impressionnant et le coeur nous vient
vite à la gorge. “

Notre congrès devait donc commen-
cer à 8h.30 précises, et en effet vers
les 8h., les congressistes commencèrent
à remplir le spacieux gymnase que les
autorités du collège avaient voulu nous
prêter pour la durée du Congrès. De
8h. à 8h.30 tous furent occupés à s'ins-
crire pendant que les Gais Trouba-
dours égayaient la foule qui se bous-
culait un peu à cause du manque de
place.

Albert LaFrance débuté la soirée
avec la Ronde d’Amitié, démontrée
par les filles du couvent de l’Assomp-
tion. Bientôt, tous y étaicnt même si
ils étaient serrées comme des sardi-
nes! Tous ont du plaisir, et les collé-
giens s’y donnent à coeur joie. Cette
fonde fut suivie par un petit jeu. très
inoffensif, mais qui devient bientôt.
ah mes amis! Il consistait à trouver
certains objets demandés par le maître
du jeu tel que une boucle d'oreille,
“un bouton de manchette et même un
bréviaire! A voir cela c'était comme

une vraie fourmillière! Pour changer .

un peu de ton, les congressistes de
Melennan nous montrèrent une danse
tout à fait mignonne, selon lair et la
cadence de la bonne vieille chanson:
“Partons, la mer est belle”. Encore
une fois dans un clin d'oeil, tous é-
taient sur le plancher qui en gro-
gnait, je pense, car il n'avait jamais
eu tant de personnes sur son dos. Pour
les rires, c’est le jeu du dessert qui
nous les procura. Demandez seulement
aux quatre jeunes qui en ont été les
victimes. C'était simplement deux cou-
ples les yeux bandés ainsi que proté-
gés par un igrand tablier, qui devaient
se donner du pudding au chocolat.

Ecoutez
3 ‘Les Nouvelles” .
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ère semaine :

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Tous les vendredis soirs à 9 heures
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“La Voix Française de l'Alberta”

Ecoutez l'émission

"ALLEMANDE" i

Vous pouvez en imaginer les consé-
quences.

Pour nous reposer de tous ces jeux,
le groupe du nord, dirigé par M.
Morin, nous chanta quelques canons,
en outre Hore Anna, qui était d'un
rythme très marqué et que les con-
gressistes ont tout de suite entonné.
Puis vint le temps des discours: le
Père Supérieur nous souhaita la bien-
venue et nous encouragea : “Ayez
pendant ce congrès, beaucoup de joie,
beaucoup de plaisir, mais surtout, beau-
coup de travail.” IL exprima aussi une
bienvenue .tout-à-fait spéciale à l'a-
dresse des congressistes venus de la
Saskatchewan et de la Colombie Ca-
nadienne. Il fut suivi par le président
du comité Provincial, M. Jacques John-
san, qui, lui aussi, nous souhaita la

bienvenue. “Soyez sérieux à la façon .

des jeunes”. Ensuite le couvent A-S.V.
nous chanta un chant avec un sketch,
ct pour faire suite M. Bernard Lavallée
nous fit chanter: “Avec toi j'ai aimé”.

Ainsi se termina cette belle soirée,
un peu courte peut-être, mais remplie
de plaisir et de joie. M. H. Breuult, en
charge de la réception, expliqua com-
ment se rendre aux divers logis en
nille, Le système marcha à merveille
ct dans une demie heure tous étaient
déjà rentrés chez eux.

SAMEDI LE 6 OCTOBRE

Vers les neuf heures, les congres-
sistes commençaient à arriver au gym-
nase où avait lieu la première réunion
de la journée. A 9h.80 les congressistes
étaient divisés en 26 groupes de dis-
cussions, donnant la chance à tous de
dire leur mot. Les groupes étaient
éparpillés partout dans la collège; les
uns dans le collège même, d’autres dans
le gymnase, encore d'autres dans la
“maison blanche”.

— À Lih.15, il y eut une réunion
plénière où chaque secrétaire devait
rapporter les conclusions de la première
réunion. Ceci fut un peu long, mais les
profits en étaient très importants.

_— Enfin vers les 12h20, le diner
fut pis au gymnase même. Tout alla
rondement et les collègiens et les filles
du couvent en charge de servir eurent
un contrôle parfait

— Vers 1h.45, la deuxième réunion
commença et à 2h.45 uñe courte ré-
création nous donna la chance de pren-
dre un peu d'air et de chanter des
chansons. À 8h.15, la deuxième réu-
nion commençaàa pour se terminer une
heure plus tard.

__ Cette dernière réunion fut sui-

———————

F.A.

5,000 Watts

vie par une deuxième réunion plénière,
où les choses marchèrent un peu plus
vite grâce au dévouement du Père
Bugeaud.. Après là réunion, Mgr H.
Routhier, oi, vint célébrer le salut
du Saict Sacrement au gymnase. Il
nous adressa la parole après la cérémo-
nie. Les Gais Troubadours et la chora-
le du couvent accompagna la foule aux
divers chants.

—Le souper fut servi encore une
fois au gymnase. Après le souper, tan-
dis que quelques collégiens préparaient
la salle pour le film, le Père Dou-
ziech, entouré d’une centaine”de con-
gressistes #amusa à faire chanter les
bonnes vieilles chansons telles que :
La Cantinière, Vive la Compagnie,
etc.

— Après une heure ‘de retard, à
cause de certaines défectuosités dans
l'écran, et à cause du programme de
CHFA, que nous ne voulions pas man-
quer pour rien au monde, le film:
“Rernière Chance” conwnença, précé-
dé d'un commentaire, pris par le Père
Nadeau, o.m.i. Tous aimèrent, je crois,
ce film, racontant les exploits d’un
groupe d’échappés de la deuxième guer-
re, qui voulaient traverser les Alpes.
On y pouvait certainement ‘tirer de
‘beaux exemples de bravoure et d'hé-
roisme.

— Ainsi vers les 11h., la deuxième
soirée prit fin et de nouveau Îles con-
gressistes prirent Île chemin ‘de leurs
logis. dans de confortables autos.
DIMANCHE LE 7 OCTOBRE

—A 9h. précises (pour une fois) la
imesse commença. Cette messe fut cé-
lébrée par Mgr Henri Routhier, oan.i.
La messe fut chantée par la foule qui
était bien dans les environs de 600.
Le Père Beauchamp, o.m.i., professeur
de- français au collège, prononça le
sermon. Il nous expliqua le vrai sens
du mot: Relève, ce que la Relève exi-
ge de nous, et comment arriver à
satisfaire ces exigences. Après fa mes-
se, le groupe chanta “Notre-Dame du
Canada” à la demande de Mgr Rou-

-thier, et qui adressa la parole. “Soyez

fiers de votre culture, tous sont capa-

“bles de faire de la survivance et si on

est uni, on sera un groupe fort et Ca-
nadiens-Catholiques.”

— Après la messe, les congressistes
eurent une courte récréation, suivie

par la réunion la plus importante de.

toutes, celle des élections. Ce fut
Paul Morin qui présida à cette réunion.
M. J. Johnson, président de la Relève,
qui ouvrit cette assemblée par la lec-
ture des télégrammes et lettres des
personnes invités qui ne pouvaient pas
se rendre au congrès; entre autres
l’'Hon. Louis St-Laurent, l’'Hon. Vin-
cent Massey, l'Hon. Manning, les pré-
sidents honoraires, et d'autres. Il faut
signaler ici le magnifique lettre que
nous avons reçue du Père Forget, o-m.i.,
qui ne pouvait pas assister à cause de
maladie, Cette lettre nous encourageait
d'avancer toujours de manière à ce
qu'un jour la jeuncsse Française de
la Province ‘soit entièrement convain-
cue du Français. Ensuite Jacques re-
mercia les membres du comité pour
leur beau travail et leur coopération.
IL invita M. Morin de commencer Îles
élections pour le comité provincial.
En voici le résultat :

‘COMITE PROVINCIAL

Président: J. Johnson; Vice-Président:
P. Belley; Secrétaire: L. Rousseau; Sc-
crétaire: C. Poitras; Trésorier: J. Gou-
thier. . L
COMITES REGIONAUX
Région d'Edmonton : >

Président: M. Olsen; Vice-Président:
H. Breault; Secrétaire: G. Simonin.
Région de St-Paul :

Président: P. Boisvert; Vice-Prési-

‘ dent: L. Leoux; Secrétaire: J. Côté.

Région de Falher :

Président: M. Emard; Vice-Président:
N. Fontaine; Secrétaire: M. Forrestier.

— À 2h., la dernière réunion débuta
par quelques paroles de J. Johnson,
qui proclama les résolutions du con-
grès selon la demande des congressis-
tes aux réunions pendant le congrès,

Mercredi le 17 octobre 1956

et les” congressistes Îles passèrerit au
vote. Plusieurs questions au sujet du
programme, cte., furent. demandés par
l'assistance.

Le Père St-Arnaud, o.mi., aumônier
général de la province, et Vice-Prési.
dent de l’'AEBA, donna les résolutions
ou plutôt les suggestions des profes.

* scurs qui avaient assisté au congrès.

Il ajouta plusieurs ‘bon conseils: pour
la réalisation du programme dans les
différents locaux. Ensuite, Mme Val.
ke fut invitée à parler. Elle nous en-
couragea par ses belles paroles. Le
salut du Très Saint Sacrement vint en-
suite. Le. président, accompagné par
un représentant de la Saskatchewan et
un de la Colombie Canadienne y con-
sara le mouvement de la Relève à
Notre-Dame du Canada. Les drapeaux
des différentes écoles furent aussi of.
ferts à Notre-Dame. Ensuite le Père
Bujeaud, aumônier régional, nous déli-
vra un de ces discours qu'on entend
bien rarement dans ces parages. M,
Lavallée, invité d'honneur, nous parla
brièvement.

Pour terminer notre congrès, le Pè.
re St-Arnaud mena encore une fois
la Ronde d’Amitié avec le chant: “A
la Relève, on est venu, oui, oui. Pour
au monde on anmanquerait Ça, non, non,
Car la Relève est bien à nous, oui, oui,
etc.” à

Et ainsi se termina notre magnifique
congrès. Ce fut un véritable et magni-
fique succès, et je pense bien qu'il ne
sera pas oublié de si vite. Nous pou-
vons en être fiers, non seulement pour
le plaisir que nous avons eu, mais aus-
si pour le travail sérieux qui s’est fait,
Mais je crois que la plus belle preuve
de notre travail, c'est la promesse des
jeunes de la Saskatchewan et de Ia
C.C.: “Soyez assurés, nous autres aus-
si nous aurons notre congrès et bien-
tôt, le mouvement de la Relève s’éten-
dra de la côte du Pacifique jusqr'à la
province du Manitoba.

Voici maintenant la liste de noms des
personnes à qui nous voulons offrir
mos sincères remerciements et nos voeux
de reconnaissance:

Mgr MacDonald pour nous avoir per-
mis de célébrer la messe dans Le gym-
nase; È

Mgr Routhier, o.m.i., pour avoir vut
Ja bonté de dire notre messe dimanche
et le Salut, samedi;

Les autorités du collège, pour la
permission d’avoir le congrès au collè-
ge, et pour leur si cordiale hospitalité;

Les comités d’onganisation spéciale-
ment à Maurice Olsen et Henri Breault
ainsi que les filles du couvent A.S.V.
pour leur magnifique coopération;

Les personnes qui ont bien voulu
prêter leurs chambres au quelque 300
congressistes de l'extérieur;

Le Père Beauchamp, ocmn.i., -murer son
mémorable sermon à la messe du di-
manche;

Le Père Douziech, om.i, pour son
entrain dans les chants ainsi que Îles
Père Mercure et Régnier qui ont mis
de la joie et du sérieux partout;

Les Troubadours pour leurs beaux
chants durant tout le congrès;

M. Raymond Guimond pour son in-
fatigable accompagnement au piano;

Le Père Nadeau, onLi, pour les
belles photos que nous voyons sur cet-
te page;

Les Soeurs de la Charité d'Evron
pour leurs délicieux repas;

Les collégiens et les filles du cou-
vent qui ont aidé à servir ces repas;

Les automobilistes qui ont bien vou-
lu prêter leurs autos pour reconduire
les congressistes aux différents logis.

Les chefs de groupes d'avoir travail
ler-à faire de ce congrès un vrai suc-
cès; :

La paroisse St-Joachim et Good
Shepherd Home pour les chaises qu'ils
mous ont prêtées;

Les RR. PP. Curés de St-Joachim et
de l’immaculée-Conception pour leur
collaboration empressée;

Les Educateurs pour leur surveil-
lance et leur coopération pendant le

(suite à la page 7)

_ Vient de paraître

jours.

-
ET

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7” NOURRITURES
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par les RR. PP. L. FRECHET et G. BERTRAND, ae.

| La première anthologie des auteurs snirituels cana-
diens-français, des débuts de la Nouvelle-Franee à nos

Chez FIDES

Mercredi le 17 octobre 1956
\ - #

moyenne des
filles se marient
à 18 ans.
Pas moi!

Pourquoi pas? Te
grand-mère s'est
bien mariée à

Elle allait
encore au
couvent !

d'avoir fini
ses devoirs ?

Par Paul ROBINSON

C'est bien ce que Îe veux
dire! Pourquoi faire le
ménage avant même j)

LA SURVIVANCE

BAISSE
DE

50%

Pa *
ate, Inc, World rights sn.

“C’est plutôt ma fortune qui sera coupée de 50%
si tu te laisses carner er celte annonce!”

Falher

COLLEGE

La lampe du souvenir reste allumée!
Oui ele reste allumée et le restera long-
temps... Un longtemps qui pourrait è-
tre appelé toujours. Ici il s’agit d’un
souvenir très gai pour nous! Vous Fa-
vez deviné, c’est le souvenir du grand
Congrès de la Relève Albertaine tenu
au collège St-Jean d'Edmonton. Îles
5, 6. et 7 octobre dernier.

D'abord nous vous rappelons le beau
voyage en autobus et en automobile.
C'est sans doute la première fois que
Vintérieur d’un “Greyhound” recevait
_tant d'échos musicaux et françuis. C’est
probablement quelque chose qui restera
imprimé un peu partout sur les murs, le
plafond, les banes ct mème les plus
petits bancs de l'allée! I parait que
tous-ont bien aimé ce vorage parfois si
fatiguant mais qui fut pôur nous un
vériteble festival français. Ceux qui
étaient dans les automobiles ont éga-
lement bien joui du voyage. Ils ont
chanté, chanté et chanté. La “Fair-
laine” rouge et noire tout spécialement
a résoné joyensement en, rires ct en
chansons.

Les gens du Nord sont grandement
enchantés de l'accueil si fraternel qu'ils
reçurent de la part des Pères du collège
et des organisateurs de ce magnifique
congrès. L'aide nous arrivait de teus
les côtés! Pas méme besoin de nous
déranger pour prendre un autobus où
chercher: un légemeut eu vibe. Tout

VOTRE VIE

Trois ans dans le
#VINGT-DEUX"‘
vous vaudront 4 /
d'être prêt à défendre le pays,
si jamais c'est nécessaire.
d'être plus apte à de meilleurs
Ë emplois. |
de savoir obéir, donc de
savoir commander.
de vous faire des amis pour
5 le reste de vos jours.
de voyager au pays et à
l'étranger. >
de vous préparer à la carrière
des armes, la plus fière
qui soit.

“ 14042- 110e rüe,
Edmonton, Alberta

a gt à

KOTRE-DAME

DE LA PAIX

était préparé pour nous, on avait tout
prévu. Et quel accueil n’avonc-nous
pas reçu dans chacune des familles où
nous sommes allés? Chacun arrive au
collège en racontant la gentillesse et
la bonté de ses hôtes. Je me dois de re-
amercier au nom de tous les délégués du
Nord, les familles si charitables qui ont
eu lamabilité de nous recevoir dans
leur demeure avec tant de politesse et
d'amitié. I v en aurait plusieurs à men-
tionner; de peur d'en oublier, je me
contenterai de leur offrir à toutes nos
milles mercis les plus sincères.

Au collège Saint-Jean, nous avons
cu le plus bexu congrès qui puisse se
faire. Nous étions tous heureux d’être
ensemble et tous se considéraient com-

me de vieux amis. Dans les disens-

sions et surtout au cours de nos ré-.

créations, nous avons fait de nombreu-
ses rencontres intéressantes, Plusieurs
eurent l'heureuse idée de collectionner
les signatures des personnalités fiap-
pantes du congrès. Ces autographes se-
ront gardés commic gage précieux de
cette si intéressante rencontre. En
plus nous avons hâte de recevoir les
photos prises le dimanche après-midi;
ce sera également un souvenir à garder
pour toujours.

En une seule image, je vois encore
tout cela devant le collège et autour
du gymnase. Une cinquantaine de pe-
lus groupes de congressistes qui jusent,
rient, s'amusent ct chantent en fran-
çaisifl Ah! quel bonheur de nous sen-
ür chez nous, de nous sentir frères et
de toucher du doigt la force et la ri-
chesse de cette grande famille cana-
dienne-française! De belles personnali-
tés, un véritable sens de fraternité et
la franche gaieté. ce furent quelques
caractéristiques de notre rencontre.

Deux jours, je vous assure, cest bien
long parfois! Mais pour nous les jeunes
de la Relève, ces deux journées ont
passé comme des instants. Bientôt il
fallut dire aurevoir, et partir. Mais
croyez-moi, nous sommes de retour
dans nos paroisses respectives avec une
fierté qui a fleuri et qui restera forte
et vivante à jamais. Le programme de
l'année: promet d’être intéressant ‘et
surtout enrichissant.

Que tous les arganisateurs du collège
Saint-Jean qui «ont fait une si belle
préparation, reçoivent de tous mille et
mille remerciements! Vous avec accom-
pli un travail magnifique, vous avec
prouvé une fois de plus que notre
jeunesse canadienne-française tient à
garder toujours aussi puissante la dé-
brouillardise de ses aricêtres.

Toutes nos félicitations! Avec anxié-
té, nous regardons à l'horizon qui brille

PSE LUE SDS

HRRREES

‘à nous

_ Cet Unreau ax B

RAA RÉ

et étalez sur la pête. Partant d'un ÈË

ŸFaîtes-frire ensemble, puis égout
Stez bien $

TANGENTE

Aujourd'hui 7 octobre, M. le Curé
mous lisait, au cours de son sermon, une
lettre de Son Excellence Mgr Henri
Routhier, o.m.i., pour nous. annoncer
la bonne nouvelle de l'inauguration de
notre Pensionnat (pour les hauts gra-
des), par les SS. Grises de Sainte-Croix
en septembre prochain, Nous en som-

mes très heureux et reconnaissant à
Son Excellence Mgr Routhicr, ainsi

qu'à notre dévoué curé, et fes conimis-
stires d'école, qui s'en sont occupé sé-

rieusement.

Notre Caisse populaire fait du pro-
grès, nous faisons, depuis environ deux
ans, nos propres chèques, ce que nous
trouvons bien commode.

Dimanche après-midi le 7 octobre,
aprés avoir fait notre mois du Rosaire
et ie Salut du ‘Frèés Saint Saurement,
tout le monde se rendait à fa salle du
pensionnat pour voir un très beau film
en couleur sur les Lieux Saints. que
M. Solon Low, accompayné de M.

Firmrite, député, venait nous montrer, :

Ce film fut pris par M. Low, li-mé-
me au Terre
Sainte. Ce magnifique film commenter
par M, Low, nous faisait revivre en
esprit. les lieux bénis, où notre Sau-
veur, Jésus, à vécu et parcouru en prè-
chant son Evangile. M Low, nous à
promi de revenir, car après 2 heures
de représentation, il lui en reste encore
montrer. Les officiers de a
Chambre de Commerce, les Syndics et
les conmnissiires d'école, en ont profité
pour causer de la situation paroissiale,
au point de vue civile, avec ces mes:

GUY

ML ct Mme Roland Cloutier ont
l'honneur de faire part à leurs parents
et amis de la naissance d'un fils bapti-
sé sous les noins de Joseph-René-André
baptisé le 9 septembre. Parrain et muar-
ruine: M. et Mme Emile Brülotte. Sin-
félictations aux heureux pad

cours d'un voyage en

sicurs.

cèeres
rents.

Mardi le 18 septembre. M. Eugène
Trottier. propagandiste de l'ACFA é-
tait de passage dans notre
afin de préparer un grand ralliement
des Caradiens français à Falher, di-
manche Je 21 octobre.

paroisse

Mot d'ordre: Aïllons-y tous.

Dimauche le 30 septembre , M. Léo-
pold Lafleur, Mmes Gabriel Noël ct
Raoul Larubert se rendirent à Dounel-
I à une réunion des dirigeunts du
mouvement de l'Action Rurale. Le R.P.
Campugna, oani. curé, les accompa-
ignaîit,

Les ler et 2 octobre, le RP. Roger
St-Jacques, omi.,, vicaire de Giroux-
ville, à Guy pour y prècher une re-
traite” à nos enfants de école Liai-
lois.

Ailes Cécile Lagacé, Pauline Dan-
cause et Rolande Bastien, de Yécole
Langlois, se sont rendues à Edmonton
pour assister au congrès de la Relève
Albertaine, Elles étrient accompagnées
de leur Maïitresse, la Rév. Soeur Marie
de St-Cyrille, principale de Févole.

Le. Père J. Camyagna, o.m.i., à Ed-
monton, dernièrement... en voyage d'af-
faires. Ô |

M. ct Mme Picrre Cloutier, de Don-
selly, en visite chez M. et Mme Léo-
pokl Lafleur.
ie ——————

Li-bas…… C’est le prochain congrès que
nous voyons déjài Nous avons hâte de.
nous revoir encore ensemble.
Normand Fontaine
a ——————

GRAND PROBLEME

Un indiscret demande à une dame
quel est son âge:

_—_ Attendez que je compte. Je me

‘suis mariée à dix-huit ans; mon mari

en ävait trente. I] en a maintenant le
double. donc j'ai trente-six ans.
L'autre, ébahie de cette arithméti-
que féminine: ,
En cffet, mais vous ne paraissez
par les avoir.

RS DDC O ES DC MP EE EEE

Va c. à thé sel

3 c. à table persil haché fin - À sée. Avec les ciseaux, coupez des

PICARGUILLE

L'abbé Tardif remplace notre curé
qui est à St-Paul jusqu'à ce que Mgr
Lussier revienne de Rome, Nous’ Ini
souhaitons un heureux séjour ainsi qu'à
son remplaçant.

À Fhôpital Mme Pierre Deshoux se-
nior, Mme Edouard Boucher a donné
naissance, à un bébé, nn garçon, qui
est mort presque aussitôt, Nos SVP
thies.

Mme L. Boucher a la visite de son
père, M. Cyrille Thibault résidant à
Tangente.

I y a chapelet à l'église tous les
soirs à l'église, à Foccasion du Mois
du Rosaire.

Ple AXË encourage
ceux gui luttent
contre le cancer

Cité du Vatican. — Le Pape a recu,
à Castel Gandolfo, les membres du 4e
congrès de la société italienne de chi-
“niothérapie, auquel participent notan-
ment Je professeur Salman Vakemann,
prix Nobel, le professeur Boiland, le pro-
fesseur Yoshida, Dans un discours pro-

noncé en français, le Souverain Pon-
tife a notannnent déclaré: “Soyez per-
uadés qu'en combattant une des for-
nes les plus redoutables du mal physi-
que (le cancer), vous contribuez à ré-
SArer autant qu'il est en votre pouvoir,
quelques-unes des conséquences du dé-
sordre que’ le péché de homme à in
troduit dans le monde. Les infirmités
corporelles et celles, plus graves, de
l'esprit et de la volonté doivent sans
cesse rappeler à l'humanité endolorie Fa
cause Véritable de ses malheurs, mais
lui indiquer en même temps le chemin
de la Rédomption”.

“Aux coeurs humbles, à conclu Pie
NIL le Scigneur ne refuse jamais Sa
grâce. Ï ne pas de vous
aider et de vous soutenir dans votre
labeur, il vous donnera enfin la vie-
toire, si vous savez le demander avec
confiance, sans négliger d'aucun des
anoyens humains qui la préparent”.

NH. Khrouchichev
serait contraint
de démissionner

Londres. — Le “Daily Mail” (con-

matiquera

servateur) fait état ce matin d'informa-
tions de bonne parvenue à
Londres de Moscou. Belgrade et Var-
sovie selon lesquelles de puissants élé-
ments au scin du parti communiste s0-
viétique et du haut commandement de
l'armée rouge comploteraient pour 0-
bliger Nikita Khrouchtcher à démis-
sionner de la direction du parti.

source

La majorité des dirigeants cemmu-
mistes, ajoute le quotidien, estiment
maintenant que la politique de Khrou-
chtchev, consistant à encourager ss
pays satellites à aspliquer le conunu-
nismé sous la forue de leur choix, à
été une erreur de premier ordre.

Hs estiment que celle-ci a été Ja
cause directe des émeutes de Poznan,
des manifestations d'étudiants en Tché-
coslovaquie et de manifestations anti-
soviétiques en Hongrie.

D'après le journal, les ‘principaux ad-
versaires de Khrouchtchev sont au sein
du parti MM. Mikhaïl Souslov, chef des
services de propagande, Mokoyan, \o-
lotov, Malenkov, ct, dans une certaine
mesure, le maréchal Boulganine. Dans
l'année, il serait violemment critiqué
par le maréchal Joukov et un certain
nombre d'officiers supérieurs mécon-
tents du fait que Khrouchtchev inter-
vient dans ln nomination des maré-
chaux.

—Loval ct gay: (Devise de la fa-

mille Bourrelier de Mautry)

ë : L . À Quelques grains de cayenne à u à
É 8 tranches de bacon coupé à Ajoutez, en coupant finement, © comme un rouleau à la gelée. à
Ë Le morceaux Le Ë Ya tasse shortening glacé & Réunissez les deux bouts pour È
3 tasse oignon haché fin ; Ÿ Incorporez-y # former un anneau et scellez-les. ÿ
: Tamisez rs fois ensemble, Puis 34 tasse fromage cheddar rêpé à Posez sur une plaque non grais- À
ans un bo à

21aises forine ë P See À Faîtes‘ une fontaine au milieu-des © tranches d'un pouce, presque jus- À
laisse ne tels Ë ingrédients secs; ajoutez ë qu'au centre; inclinez un peu cha- Ë
OU 14 tasse FRS ee S 24 tasse lait À que tranche vers le côté. Faites &
Viage limisesune fois À ot mélangez légèrement avec une À cuire’ au four vif, 450°, de 15 à à
4 c. à thé Poudre à Pâte ‘Magic” ë fourchette, ajoutant dulait,sinéces- & 20 minutes. Rendement: 1 anneau, È
À saire, pour obtenir une pâte molle. à ë
À Pétrissez 10 secondes sur une plan-Ë TE Ë
À che farinée. Abaissez au rouleau 1 ê
É en un rectangle de 9 x 16 pces. à u er à
* Dlautre part, mélangez les mor-# = &
à ceaux de bacon, l'oignon et Ê —

Ë - Vs tasse sauce chiti Ë

ë a ESSAIENT RENE

des longs côtés, enroulez la pâte à 1MAGIC’ à lever la pâte
R : fait ressortir tout ce qu'il

# des pûtisseries plus

Marché aux
bestiaux

BOUVILLONS :°

suasastnanns
ARARLSERSIN

Bonne
Moyenne
Commune

BOUVILLONS ENGRAISSES
AU GRAIN :

Bônné: ssh timnnnnsnst
Moyenne
Commune

GENISSES ENGRAISSEES
AU GRAIN :

Bonnet 7.00
Moyenne 12.00
Commune … S.00
Poids lourds
ADRESSE un fa
VACHES :
BOTNÉ sueur 10.00
Moyenne 9.00
- Mise en conserve ct
boucherie 6.50
Comniune sn nie ie
Abattues 7.00

BOEUFS DE BOLOCNE :

Bonne. imite hs
Moyenne
Commune

Bonne
Moyenne
Commune

Poids lourds
Abattus

PORCS :

Classe “47
Abattus
-TRUIES :
Classe “A7
Abattues

29.50

13.50

AGNEAUX :

BON: cire dirinerannrantsseesss
Movenne
Commune
Mélangés
Poids lourds
Abattus

MOUTONS :

Classe A7
Moyenne
Commune
Foids lourds .
Abattus

RECEPTION DE LA SEMAINE
DERNIERE :

Bétes à cornes 2723
VGUN mesissesaniurdidareites 595
HOTES abentienien ne Ne 1782
NMIOUtONS. sus iliitire ss 730

N.B. — Les chiffres indigeés sont des
moyennes.

Reportage . .

{suite de la page 6)
congrès; 5

Lu ciné-club pour lemmloi de la
machine pour le film;

Les congressistes de la Saskatche-
wan pour être venus de si loin;

Les adultes qui se sont dévoués -à
la préparation du congrès;

Le poste radiophonique CHFA pour
son entière collaboration;

“La Survivance” de nous avoir prè-

té une page du journal, pour cet ar-
ticle; .
TOUS LES CONGRESSISTES D'E-
TRE VENUS AU CONGRES ET A-
VOIR PARTICIPE AUX REUNIONS,
CONTINUANT AINSI L'OEUVRE
DE LA SURVIVANCE DANS L'OU-
EST DU CANADA.

EN GARDE...

Note du professeur: “Jean a été d s-
sipé à l’école. Je pense que je vais ar-
rèter à la maison pour parler à son
père.”

La mère répond sans délai: “M. le
professeur, si vous n'êtes pas capable
de maîtriser Jean, ne vous attaquez
pas à son père.” :

acer et au Fromage plaira à tous!

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L'action uniforme de la À

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autres ingrédients. Pour

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À. Portez ou point d’ébuilition
Va tasse lait

Ajoutez, en brassant,

Vs tasse shortening

Va tasse sucre granulé

1 c. à thé sel

12 tasse flocons de son
Loissez tiédir.
2. Entre temps, mesurez dans un
bol!
Ë Va tosse eau tiède

ÿ Ajoutez, en brassant,
2 c. à thé sucre granulé

Saupoudrez-y le contenu de
2 enveloppes de Levure
© Sèche Active Fleischmann
Loissez reposer 10 minutes, PUIS
brossez bien.

de son et
1 oeuf bien battu
1% tasse farine tout-usage
tamisée une fois
et battez jusqu'à ce que lisse et
élastique.

Ajoutez-y en brassant, le mélange

Faites entrer
1} tasse de plus (environ)
farine toul-usage famisée

une fois

requiert pas
de réfrigération

Erioches au Son

Page 7

3. Tronsférez le pâte sur une £
planche peu furinée et pétrissez
iusqu'à ce que lisse et élastique.
Placez dans un bol graissé. Badi-
geonnez Le dessus de beurre
fondu. Couvrez. Placez à la cha-
leur, à l'abri des courants d'air, -
et loissez lever au double du 4
volume, environ 14 heure.

RE RATER AA

NA RECE NEO PE

&. Dégonflez la pête et divisez-
la en 2 moitiés; façonnez chaque
moitié en un rouleau de 6 pouces.
Coupez chaque rouleau en 8
morceaux égaux, puis chaque
morceau en 34, et façonnez en
boulettes lisses. Placez 3 boulettes
dans chaque section d’un moule
à muffins groissé. Badigeonnez de
beurre fondu. Couvrez. Laissez
lever au double du volume, en-
viron 1 heure. Faites cuire au four
vif, 400”, environ 15 minutes.
Rendement: 16 brioches.

=
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Page 8

par Louis Normandeau

“La Survivance” de la semaine dernière nous a annoncé
la tenue du congrès du Conseil Canadien de la Coopération
durant la semaine du 22 octobre. Ce sera un congrès ambulant
et les délégués auront l’occasion de visiter notre belle

province.

Cette idée d'un voyage de liaison coopérative est dû à
l'initiative du R.P. Toupin, o.m.i., de l’Université d'Ottawa.
La première expérience a été tentée l'an dernier, en Ontario et
a remporté un succès à tous les points de vue. La délégation
des provinces maritimes était nombreuse de même que
de Québec, Ontario et Saskatchewan. Votre serviteur repré-

sentait J’Alberta.

Qu'il me soit permis de souligner que le Conseil Canadien
de la Coopération est un organisme national fondé sur des
conseils provinciaux et dont le plus important, lle plus puissant
est celui de Québec, le pivot. Fondé il y a dix ans, son but
est de semer et répandre l'idée de la coopérative et surtout
faire l'éducation coopérative en français dans les centres
français du Canada; il s'inspire d’un pur patriotisme.

Depuis un an, il nous a fallu consacrer beaucoup de temps
à préparer un programme intéressant et utile. :

Me serait-il permis en ce moment de faire un appel spécial
à tous mes compatriotes, hommes, femmes et jeunes gens, et
leur demander de se rendre nombreux aux trois grands

ralliements de Girouxville, le 2

2 octobre à 8h. p.m.; Legal, le

#24 octobre à 8h. p.m. et St-Paul le 25 octobre à 1h.30 p.m.
Les trois salies paroissiales ont été retenues pour l’occasion.
Nos distingués visiteurs sont des gens d'expérience dans les
Caisses populaires, les coopératives de tous genre. Ils nous
parleront de leurs expériences dans leurs provinces respectives.

Le vendredi après-midi, 26 octobre, dans la Salle Imma-
culée-Conception, assemblée annuelle du Conseil Canadien à
laquelle sont invités les coopérateurs de langue française et

autres intéressés.

Enfin, au souper intime à l'hôtel Corona, le 26 octobre
à 6h.30. les Canadiens français d'Edmonton et environs ainsi
que leurs dames et les jeunes gens sont invités à se joindre au
groupe de délégués où nous entendrons deux conférenciers
de marque, deux grands orateurs: Me René Paré, Président
de “La Société des Artisans” et Martin Légère, Président du
Conseil Canadien. M. Légère est acadien; ÿl nous parlera

de la race acadienne.

Cette fois, je fais appel particulièrement à mes compatrio-
tes d'Edmonton et district, et leur demande de faire un petit
effort pour venir entendre et rencontrer nos distingués visi-

teurs.

Pour faciliter la tâche, Madame I. Turcotte a bien

voulu accepter la charge d'enregistrer les demandes. Donc,
si vous voulez ètre certain d’une place à ce souper, adressez-
vous à Madame I. Turcotte, téléphone 45332. Veuillez, s'il.

vous plaît, ne pas tarder.

Il m'a fait plaisir de constater un réveil extraordinaire
chez nos gens au cours de l’année. Après un des congrès les
plus fructueux, l'ACFA, enfin, a retrouvé sa voie. Beaucoup
de paroisses ont dépassé leur objectif. Sous l'impulsion de
d'organisateur-propagandiste, M. Eugène Trottier, une journée
patriotique a été tenue à Bonnyville. Ce fut un grand succès.
Je prédis un succès grandiose au ralliement patriotique de
Falher, le 21 octobre. À ceci l’on peut ajouter, les ralliements
de l'Action Rurale, la Relève, avec ses 400 jeunes délégués
au Collège Saint-Jean, dernièrement, la convention de 400
médecins de langue française à Jasper, les sept excursions de
“Liaison française” dans l'Ouest.

À cette diste imposante, il faudrait ajouter le Congrès

Canadien de la Coopération,

succés. Le voulez-vous ? ?

Éppel aux Canadiens français

à condition que ce soit un

Causerie au XIe Congrès...

(suite de la page 1)
courage, et pleinement conscients de
vos responsabilités, choïsi la bonne voie,
en confiant vos enfants à ces écoles qui
sont les seules qui puissent parfaite-
ment leur convenir, en les confiant à
des professeurs sûrs, remarquables par
leur science ct par leur inlassable dé-
vouement. Car on ne saurait trop ren-
dre hommage aux révérends Pères, aux
révérendes Soeurs et aux dames, qui
se consacrent ainsi à une tâche atta-
chante certes, mais délicate et difficile
parfois.

Qu'il me soit permis, en terminant,
de dire quelques mots de l'enseigne-
ment du français à l’Université de la
Colombie Britannique; ce sujet ne sau-
rait manquer d'intéresser ceux qui
font tant pour que notre langue, dans
cette province, mainticnne ses positions
et même les améliore.

Je suis heureux de pouvoir le dire:
les études françaises ne cessent de
prendre à l'Université, sous la direc-
tion d’un chef éminent et grand ami
de la France, M. G. Andison, une im-
portance de plus en plus considérable.

& +

Une organisation
considérable et

grandissante

établit un nombre limité de centres
pour distribution de linge et de
marchandises sèches.

(M. le propriétaire, si vous êtes
effectivement établi vous êtes
éligible).

Les personnes qui peuvent obtenir
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Un plan basé sur 28 ans d’heureuse
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d'administration pour ce qui
concerne les affaires d’un magasin.

Ecrivez aujourd'hui À,

PAUL MAHE.

Agent : Robinson Little
7611 - 94A Ave, Edmonton, Alta.

Plus d'un millier d'étudiants de premiè-
re ct de sceonde année apprennent au-
jourd'hui le français, et une centaine
d'autre se perfectionnent en suivant
des cours plus avancés; enfin deux
candidats an grade de M.A. écrivent
des thèses françaises. Nous comptons,
je crois, seize professeurs aujourd’hui,
alors qu'il y a très peu d'années leur
nombre était sensiblement plus réduit.

Certains de ces cours mériteraient
ici par leur grand intérêt, une mention
piurticulière: ainsi les étudiants de qua-
ième année ont, depuis deux ans, l’a-
vantage de pouvoir bien connaître, grâ-
ce à M. Gérard Tougas, la littérature
du Canada français; quant à l’ensen-
ble de la littérature française, depuis
le moyen âge jusqu’à nos poètes con-
temporains, elle fait l'objet de cours
ucmbreux et érudits, dont plusieurs
sont des créations récentes. Je m'en
voudrais de ne pas dire aussi un mot
d’une très intéressante collection d’ou-
vrages historiques, rassemblés par le
regretté professeur Tucker, et se rap-
portant à divers aspects de la présence
française au Canada. ë

Je voudrais encore vous parler de
bien d’autres entreprises et de bien
d’autres réalisations, dont beaucoup
sont remarquables. Mais je m'estime
heureux si j'ai pu déjà, grâce à ces
quelques indications, vous montrer que
la cause de la culture française est
bien défendue à l’Université de la
Colombie Britannique. C’est cette mé-
ine cause que vous, Canadiens français,
vous servez avec tant de constance; et
vous avez l'inestimable avantage. de la
servir tout au cours de votre vic, puis-
que dès-l’enfance vous possédez notre
langue. Tant qu'elle vous restera fa-
milière, et aussi longtemps que vos
fils et vos filles, dans vos écoles, de-
aneureront, en l’apprenant, fidèles aux
principes ét aux traditions religieuses
de leurs pères, la vieille civilisation
française, ici, ne mourra pas.

RECORD DE LONGEVITE
ETABLI AU PAKISTAN

eshawar. — Le chef d’une tribu du
village de Sarkee, à la frontière du Pa-
kistan et de l'Afghanistan, est mort ré-

cemment à l’âge de 180 ans. Le père

de ce vénérable patriarche, serait dé-
cédé, lui, à l’âge de 200 ans.

—Cette montre peut marcher huit
jours sans être remontée.

—Ahl et dites-moi combien de temps
marche-t-elle si on la remonte?

sentis tement ne

Faits et
commentaires

Pauvres députés

L'indemnité parlementaire des
députés de Grande-Bretagne est
actuellement de 1000 Livres par
an — environ 1 million de francs
français —. I] ne semble pas que
ce soit suffisant puisqu'il est de
plus en plus question d’une sub-
stantielle augmentation de cette
somme. Contrairement à ce qui
paraîtrait logique à un’ électeur
socialiste, il semble que ce soit les
travaillistes qui insistent pour
qu'un débat sur la question se dé-
roule à la Chambre des Commu-
mes le plus rapidement possible.
Leur principal argument réside
dans le fait que les “tories” appar-
tiendraient, pour dla plupart, à des
familles riches ou occuperaient
des postes de direction dans des
entreprises industrielles rappor-
tant de confortables dividendes.
Ce à quoi les conservateurs répli-
quent qu'aucune doi n'empêche
les députés britanniques d’être
avocats, commentateur de radio,
journaliste, etc; et que, d’ail-
leurs, le parlementaire qui se
contente du rapport de son man-
dat est rare à notre époque. Rap-
pelons qu’au début de ce siècle,
les députés anglais ne touchaient
aucune indemnité.

e + +

Le “Canadian Pacific'’

Le “Canadian Pacific” est une
cntreprisé de transpert à l'échelle
du Nouveau Monde. Sa flotte w-
céanique — reliant l'Angleterre à
Montréal et Halifax/— comprend
une douzaine de paquebots, dont
plusieurs paquebots de luxe, les
“Empress”; sa flotte cotière, 17
petits vaisseaux, sa flotte fluviale
et des Grands Lacs 10 unités. Au
Canada, la Compagnie possède
20,881 miles de voie ferrées et un
matériel roulant modernisé; 2,000
locomotives dont 380 Diesel, plus
80,000 wagons de marchandises,
3,000 wagons de voyageurs. La
distance entre Montréal et Van-
couver — 3,000 milles est parcou-
rue en trois jours et demi par des
trains ultra-modernes: wagons
aérodynamiques en acier inoxy-
dable, wagons de luxe et wagons-
salon à dôme observatoire en
plexiglass pour admirer le paysa-
ge. En cours de route les voya-
geurs peuvent s'arrêter dans un
des 16 hôtels de la Compagnie
bâtis dans les plus beaux sites. De
Vancouver, les lignes aériennes
du “Canadian Pacific” conduisent
en Australie et par le grand cer-
cle, au Japon et à Hong-Kong.

Outre ses lignes transocéani-
ques et transcontinentales, la
Compagnie possède des lignes
aériennes vers le Mexique et le
Pérou, 200,000 miles de lignes té-
Jégraphiques exploite des mines,
possède ses ateliers de construc-
tion d’où sortent locomotives et
wagons, etc. 90,000 personnes
sont employées par elle au Cana-
da pour un salaire annuelle dépas-

. sant 320 millions de dollars.

+ + Li

Floride,
pays de cocagne

Parmi les Etats amédicains, la
Floride est un des plus favorisés.
Il jouit d'un climat exceptionnel
qui permet da culture, à la fois,
des fruits tropicaux ou semi tro-
picaux aussi bien que des céréales
ou des légumes des zones tempé-
rées. Aussi, la Floride, tire-t-elle
de gros revenus de son agricultu-
re. Trois des différents types de
culture actuellement pratiquées
rapportent aux exploitants 25 mil-
lions de dollars, dix-sept autres
plus de 5 millions. Environ 27
cultures secondaires rapportent
plus de 1 million de dollars an-
nuellement. La production la plus
importante reste celle des agru-
mes (oranges, pamplemausses,

- mandarines, citrons). La Floride

à elle seule produit plus d’oranges
et de pamplemousses que tout le
reste des Etats-Unis. Les agrumes
rapportent 200 millions de dollars.
Quant à la culture maraichère el-
le à rapporté en 1955 plus de 160

millions de dollars. : |

Le monde du travail

Au cours d’une récente enqué-
te, le Bureau International du
Travail vient d'étudier la réparti-
tion des travailleurs salariés dans
les différents pays européens. Il
semble, qu'en Europe, ce soient
les Anglais qui comportent la
plus forte proportion de salariés
et les Italiens le moins. En effet,
si, en France il n’y a que 65 sala-
riés pour 100 personnes actives,
ils sont 93 en Grande-Bretagne
et 60 en Italie. La Suède en a 77%
et des autres pays oscillent entre
65 et 70%.

En France, la proportion de sa-
dariés a relativement peu varié

. en un siècle puisqu'ils était 55%

en 1851.

—Loyal où mort. (Devise de la fa-
mille La Forey)

LA SURVIVANCE

La Comtesse Alexandra Tolstoy, seul enfant survivant du grand
écrivain le Comte Léon Tolstoy, a une entrevue avee M. J. J. Fitzgibbons,

président des cinémas

“Famous Players” au sujet de la prochaine

présentation du film “War and Peace” par la Cie Paramount. Ce film
est basé sur le fameux ouvrage de Tolstoy.

La Somiesse Alexandra Tolstoy rencontre
le président des cinémas Famous Players.

.Invitée récemment à Toronto par la
Cie Paramount peur une projection
privée du film “War and Peace”, basé
sur l'ouvrage de son père, la Comtess.:
Alexandra Tolstoy déclarait qu'elle ne
pensait qu'il fût possible d'écrire un
livre tel que “War and Peace” aujour-
d'hui. “Les conditions, dit-elle, ne sont
pas favorables: cette oeuvre est un
travail de longue haleine qui demande
beaucoup de temps, d'esprit d’observa-
tion et de mare réflexion. Or il en
est peu parmi nous qui peuvent avoir
tout ceci à leur disposition aujourd’hui.”

Elle ajoutait que ce film avait-sécl-
lement saisi la mentalité de Tolstoy.

M. Fitzgibbons, président de “Fa-
nous Players” signala que la comtesse
n'avait aucun intérêt financier dans
le film.

La Comtesse Tolstoy à quitté la

Buick Special Riviera
6 places à 4 portes

Russie ‘depuis 1929, et sa parentéc en-
core en Russie l'ayant mis an ban et
reroncée, elle est sans nouvelles d'elle
dezxiis lors. Depuis 1939, elle s'occupe
de la Fondation Tolstoy, qu’elle à fon-
dée et qu'elle dirige dans 13 pays dif-
férents en vne d'aider les réfugiés. El
le est àgéc de plus de 70 ans.

“Mon père, déclara la comtesse, a-
vait l'habitude d'écrire tous ses ouvra-
ges à la main, ct quelle écriture!…., dit-
elle en souriant. Il ne pouvait pas se
relire Inismèême, et il me fallait des
heures pour essayer "de déchiffrer ce
jeu de patience. Ma mère a copié sept
fois “War and Peace”, tout à la main,
car il n'y avait pas alors de machines
à écrire. Elle accomplit ce travail tout
en élevant cinq enfants”.

IH fallut à Tolstoy sept années de
recherches pour produire son livre “War

MOMENT est venu de choisir

E No 47)

MALLAIC

Le soir du jour d'Action de Grâces
un magnifique banquet pour le person-

- vel de l'école fut servi chez M. et

Mme P. Poirier. Outre les membres du
corps enseignant l’on remarquait M.
le Curé, M. Wilfrid Déchaine, prési-
dent de l1 Commission Scolaire de
St-Paul, et sa dame: nos commissaires:
M. Paul Marchand, M. Paul Amyotte,
M. Léo Gratton et leurs dames; M.
Armand Amyotte, conducteur d'auto-
bus, et sa dame; M. Richard Girard,
concierge, et sa dame.

Les convives dégustèrent la délicieu-
se dinde, le canard à la Saskatchewan
avec appétit. Ont souhaité le bienve-
nue aux nouveaux membres du corps
enseignant: M. le Curé, M. Paul Mar-
chand et M. O.-E. Lafleur. Maitre de
cérémonies: M. Paul Marchand.

Une soirée intéressante suivit ou tous
s'amusèrent fermement.

Les professeurs désirent remercier.
ceux et celles qui furent responsables
de cette belle veillée. Les nouveaux
arrivés se sentent attachés encore da-
vantage au personnel. de l’école. Ces
agapes fraternelles servirent à solidi-
fier l'esprit de corps entre professeurs

et tous ceux qui jouent un rôle dans la

bonne marche de l'école.

Fiançailles

Etaient de passage, dimanche der-
nier, M. David Gervais et sa fiancée,
Mlle Thérèse Rostaing, ancienne insti-
tutrice à Mallaig. È

ME et Mme Wilfrid Déchaine annon-
cent les fiançailles de leur fille Made-
leine à M. Théodore Michaud de St-
Vincent.

‘

Bazar

Les gens. surlout les dames, com-
mencent à parler Bazwr”, L’enthousias-
me ct l'intérêt montent. I aura lieu
à Ja fin de novembre.

SAISON RECORD POUR
LE PORT CHURCHILLY

Churchill. — La plus grosse saison
dans l’histoire de cc port de la Baie
d'Hudson s’est terminée dimanche avec
le départ du navire Gardenia, 48e
transatlantique à transporter du blé
canadien en Europe.

Le total du blé expédié cette saison
est d'environ 16,250,000 boisseaux.

and peace”. Beaucoup de personnages
de cet ouvrage sont basés sur des mem-
bres de la famille de l’auteur. Natasha,
par exemple, a été inspirée par la tan-
te de là comtesse, tandis que le per-”
sonnage de Pierre raconte en partie
son autobiographie. | !

Famille d'artistes ./

(Photo Central Press Cacadiar)

Anna Massey, nièce du gouver-
neur général du Canada, suit les
traces de son père, l'acteur Ray-
mond Massey. Elle paraîtra pro-
chainement sur la scène, À New-
York, dans la pièce “The Reluc-
tant Débutante”. Dans cette
production elle se trouve la
fille d’Adrienne Allen, qui ge
cisément est ns sa mère dans
a vie. é

La légation de

Costa-Rica élevée

au rang d'ambassade
Cité du Vatican. (CCC) — A l'oiu

sion de Ja visite du président d 1
république de Costa-Rica au Souverain
Pontife, — visite qui s'est déronler.

sous forme officielle, le 27 septuinbre,
à Ja Villa pontificale de Castelgando!f,.
— le gouvernement de Costaliies à
élevé an rang d'ambassade la Jératpu
près le Saint-Siège. En méme ten.
le président de Costa-Rica à nommé
ambassadeur extraordinaire et plénipo-
tentiuire de la république le prince

- Don Giulio Pacelli, qui depuis plus de

dix ans a été ministre de la républi-
que près le Saint-Siège. Les ambassa-
des près le Saint-Siège sont désormais
au nombre de 81 et les légations au
nombre de 16, soit un total de 47 r-
présentations diplomatiques.

—Toute lecture qui éclaire et qui
encourage au bien est bonne.
Berthier

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